Les tensions au Proche-Orient continuent de s’intensifier, avec l’armée israélienne annonçant une augmentation significative de ses frappes aériennes contre le Hezbollah au Liban. Lundi, Tsahal a émis un avertissement aux citoyens libanais, leur conseillant de « s’éloigner des cibles » du Hezbollah situées dans le sud du Liban. Cette recommandation est accompagnée de l’assurance que les frappes actuelles vont se poursuivre « dans un avenir proche » avec une intensité accrue et une précision renforcée.
Au cours d’un point presse, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a souligné : « Nous conseillons aux civils des villages libanais situés à l’intérieur ou à proximité de bâtiments et de zones utilisés par le Hezbollah à des fins militaires, tels que ceux utilisés pour stocker des armes, de se mettre immédiatement à l’abri pour leur propre sécurité. » Cette déclaration souligne la volonté d’Israël de cibler plus fermement les infrastructures militaires du Hezbollah.
En parallèle, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa préoccupation face à l’évolution de la situation au Liban. Dimanche, il a averti du risque que « le Liban devienne un autre Gaza » dans le contexte de l’escalade des violences entre Israël et le Hezbollah, une organisation chiite libanaise soutenue par l’Iran. Ces inquiétudes ont été partagées lors de son intervention sur CNN, à l’ouverture de la semaine de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
De son côté, la Maison-Blanche, à travers une déclaration de son dirigeant, s’engage à tout mettre en œuvre pour éviter la propagation du conflit. « Nous allons faire tout notre possible pour éviter qu’une guerre plus large n’éclate. Et nous poursuivons nos efforts », a déclaré le président américain, soulignant la nécessité de contenir les tensions dans la région.