Antonio Gramsci, dans ses écrits, souligne le rôle central des intellectuels dans la diffusion des idéologies dominantes. Contrairement à une idée reçue, ils ne sont pas de simples observateurs, mais des acteurs engagés pour protéger et promouvoir les intérêts de leur classe sociale.
Le PASTEF a saisi cette vision, misant sur des intellectuels organiques pour diffuser ses idées au Sénagal. Au cœur de leur rhétorique : souveraineté, rupture, et transformation systémique. Autant de concepts qui ont su séduire, capitalisant sur la déception des Sénégalais face à Benno Bokk Yakar.
Cependant, une fois au pouvoir, le PASTEF a révélé des contradictions entre ses ambitions affichées et la réalité. Les promesses de transformation ont laissé place à des pratiques plus traditionnelles, érodant petit à petit la confiance populaire. Le résultat : une désillusion croissante parmi les électeurs.
Face à cette situation, les intellectuels doivent sortir de leur neutralité perçue. Il est temps pour eux de devenir des acteurs engagés, soutenant les intérêts supérieurs du Sénégal et équilibrant l’hégémonie du pouvoir actuel.
Ils doivent repenser la société, insufflant des valeurs de solidarité et de vérité, afin de contrer les dérives populistes et restaurer des repères culturels solides. Le Sénégal a besoin d’une vision nouvelle portée par des idées inclusives et un engagement réel pour la justice sociale.