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In memoriam : Fallou, éducateur, correcteur de presse et ciseleur éthique*

Il n’est pire misère qu’un souvenir heureux dans un jour de douleur, dit l’adage. Et ce jour anniversaire de la disparition de Fallou Mbacké Diallo me surprend à avoir souvenance des fous rires qui ne manquaient pas de prendre l’homme qui, sa vie durant, aura mieux que quiconque, été un pluriel dans un singulier. Ainsi me réapparaît Grand Fallou, Galass, comme aimait à l’appeler son neveu Youga, être multidimensionnel, pour dire vrai.

D’aucuns ne retiendront de lui que le longiligne taiseux aux silences parlants, d’autres l’ami rieur à se tenir les côtes dans les moments de détente qui le révélaient grand enfant d’une innocente simplicité. Fallou aura été tout cela et toutes ces personnalités en même temps.

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Et mieux que tout autre portrait, cela définit celui qu’il était en réalité : un homme de tolérance, poreux à tout parce que carapacé de l’armure de la vertu qui méprise la démesure. Professeur chevronné, correcteur infatigable d’aspérités langagières, Fallou était un ciseleur éthique jusque dans sa conception du rapport à l’autre.

Et si vivre est marcher vers la mort, ses vertueux pas mourides l’ont toujours mené à cette inévitable rencontre avec Allah et son prophète (pal), vers qui tout en lui était porté.

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Le plus-que-frère éploré

*Amadou Makhtar SAMB

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