« Humiliée » à la marche des Femmes Leaders, Aïda Mbodji dément et dénonce un deal entre…

« De quoi ont-ils peur? Pourquoi la présence de Aïda Mboji affole?« , des questions que se pose la député. En effet, lors de la marche des « femmes leaders » à laquelle elle était venue prêter main forte, la député, selon les dires, en voulant prendre la parole, aurait été humiliée par une partie de ce collectif. Ce qu’elle dément et accuse…

« Que se passe-t-il avec les organisateurs? » s’interroge Aïda Mbodji. Actuellement à Bambey, elle pointe du doigt, entre autres, Seydou Guèye, porte-parole du Gouvernement, d’avoir orchestré un sabotage à son encontre. « C’était deux filles qui, dès que je suis arrivée, ne savaient plus où donner de la tête. C’est après avoir demandé qu’on m’a dit qu’elles étaient proches de Seydou Guèye. Autant elles étaient perturbées, autant on pouvait constater que d’autres étaient contents de ma présence…« , précise-t-elle. A cet effet, elle considère que sa présence a gâché leur plan de négociation…

« Je n’étais même pas au courant de la marche…« , souligne Mme Aïda Mbodji qui confie que c’est Bassirou Kébé qui l’a fait part de l’événement. Et c’est à son arrivée que certaines filles ont commencé à la huer. « Je me suis demandée qu’est ce qui se passe? J’ai cherché à savoir et c’est à ce moment là que j’ai entendu ces filles, dans tous leurs états, dire: ‘depuis ce matin on est là, elle, elle se pointe maintenant’. C’est par la suite que Bassirou Kébé est venu expliquer que c’est lui qui m’a appelé au téléphone et tardivement. Que je n’étais pas au courant…« , s’est-elle expliquée.

Après la lecture du mémorandum par les organisateurs, la presse est allée vers la présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie. C’est à ce moment que Mme le maire saisit alors l’occasion pour dénoncer le mutisme des autorités face au phénomène de rapts d’enfants. « A mon avis, c’est le sujet qui fâche. Ils ne voulaient pas qu’on soulève les défaillances du gouvernements« , poursuit Mme Mbodji qui soupçonne que la manifestation, soit a été « infiltrée » par certains membres de la mouvances présidentielle, parce que ces derniers savaient qu’elle allait dénoncer les « défaillances du régime« , soit la marche a été « négociée« , c’est à dire « vendue par les organisateurs auprès des autorités« .

« Ils ont du négocier la marche, alors ma présence les dérange. Parce que ça met à l’eau leurs plans de négociation. Ils ont vendu cette marche au pouvoir… Je n’ai même pas demandé à prendre la parole qu’on me prête des intentions fallacieuses« , a-t-elle conclu.