Histoire générale du Sénégal : Histoires autour d’une méthode (Tounkara)

Le projet matérialisé de l’écriture de l’Histoire générale du Sénégal, lancé en 2013, est l’une de nos plus grandes réalisations en soixante ans d’indépendance. Etre une nation moderne au 21e siècle et ne pas avoir son histoire écrite par et pour soi-même est une anomalie inqualifiable. Seuls les humains écrivent et lisent leurs pensées et leurs vécus ; l’écriture est un attribut humain exclusif, véhicule du savoir et des connaissances. Bien connaître son passé est gage certain d’identité et d’enracinement. L’Histoire, en tant que science humaine et sociale, est ainsi d’une importance capitale.

Les polémiques nées de la parution des cinq premiers volumes (il doit y en avoir vingt-cinq au total) sont tout à fait normales, dans le contexte du Sénégal. Tout d’abord, ce projet est sans précédent et apporte tout naturellement son lot d’incompréhensions et de résistances. Ensuite, nous sommes un pays de tradition orale où le passé se raconte essentiellement sous forme d’épopées, c’est-à-dire des récits mêlant légendes et histoires, ne célébrant que de hauts faits et chantant les louanges des anciens. Appliquer la méthode scientifique critique peut révéler des situations inconfortables. Or, l’Histoire cherche tout simplement à établir la vérité des faits et événements passés, de manière directe ou indirecte, chronologique ou synthétique. Avec ordre, rigueur et humilité.

Ecrire son Histoire est un atout indéniable. Seule la méthode peut poser problème. Ecrire l’Histoire générale du Sénégal, avec toutes ses singularités, sensibilités et émotionalités, nécessite une approche particulière. Impliquer toutes les couches et proposer tous les drafts à critique aux concernés préalablement aux publications définitives doivent être les deux mamelles de la méthode.

Il a fallu trente-cinq années, 230 historiens et autres spécialistes pour écrire les huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique lancée par l’UNESCO en 1964.

Toutes les équipes qui travaillent sur la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal doivent être encouragées. Leur travail est complexe, sensible et salutaire. Ils le font pour nous tous. Apportons-leur nos corrections, participations et contributions objectives.

Mamadou Sy Tounkara Conseiller spécial du président de la République du Sénégal

8 COMMENTAIRES
  • Macode Diagne

    trés objectif comme contibution.

  • gainde

    La ferme conseiller n est pad un metier ce une fonction tu es le roo du reniement sache k aux yeux d tous ‘re perdu the credibilte contre espece sonnante et trebuchante partout atypik d un homm av un cote obscur pr ceux ki t on connu ibadou extremist a colobane a devenur laudateur ehonte d wathiathia suis decu

  • MOISE

    CONSEILLER QUOI ? TRANSHUMANCE…..OU Trahison

  • yaya Diallo

    Tounkara est un mauvais exemple avec tout ce qu il disait dans ses écrits et a la télé .dommage pour le Sénégal qui regorge d d’hypocrites
    Yaya diallo

  • modou

    Belle contribution macha ala

  • modou

    Belle analyse M. le Professeur

  • Diosz

    Tounkara écrire l’histoire et raconter des contres vérités c est deux choses différentes 
    IThiam et sa clique d amateurs ont lamentablement échoué  une brochette d incompétent s

  • mbaye

    Voila l’histoire du sénégal est devenue une affaire entre les mains des traitres

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