Guinée-Bissau, une panne momentanée d’électricité a interrompu ce lundi 2 décembre, le procès des cinq étrangers accusés de trafic international de drogue, après la saisie à Bissau d’un avion transportant 2,6 t de stupéfiants ce septembre.
Selon l’agence de presse portugaise Lusa qui rapporte l’information, les prévenus et leurs avocats, de même que le collège des cinq juges du tribunal régional des crimes et transgressions de Bissau, étaient dans la salle d’audience quand la panne est intervenue.
Dans de telles situations, les « ruptures d’approvisionnement sont normales »
Une source de la Société guinéenne d’électricité et d’eau (EAGB) a expliqué à Lusa que la structure testait un nouveau système de production à partir d’un barrage en Guinée. Dans de telles situations, les « ruptures d’approvisionnement sont normales ». Elle a ajouté que le problème allait être réglé.
Notons que les cinq accusés dans ce procès sont d’origine mexicaine, colombienne, équatorienne et brésilienne. Ils sont poursuivis pour « trafic international de drogue, association de malfaiteurs et atterrissage irrégulier d’un avion à l’aéroport Osvaldo Vieira » de Bissau.
Pour l’instant, les autorités bissau-guinéennes cherchent à identifier le propriétaire de l’avion.
Ils auraient refusé de coopérer
Elles ne sont pas du tout aidées par les prévenus. En effet, selon une source judiciaire proche du dossier, ces derniers n’ont pas « voulu faire de déclarations » pendant l’enquête. Si on ignore donc à qui appartient l’appareil, on croyait connaître son pays de provenance, c’est-à-dire le Venezuela. Seulement, Caracas a affirmé que l’avion n’avait jamais atterri sur le sol vénézuélien. Les 2,6 t de drogue ont déjà été incinérées.