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Gestion de ses cas sociaux au Sénégal : La communauté togolaise lance le projet FASS

Pour venir en aide aux Togolais en difficultés résidents au Sénégal, une action vient d’être lancée par le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur pour le Sénégal HCTE-Sénégal et le consulat du pays au Sénégal. En effet, le Sénégal HCTE-Sénégal a mis sur pied ce samedi 13 novembre 2021, les fonds d’Aide Sociale et de Solidarité (FASS) au grand bonheur des Togolais vivant dans le pays. Le lancement des FASS s’est tenu sous la présidence du Consul du Togo au Sénégal, Pascal Bléwussi Daugbey.

« Les FASS sont une initiative portée par le HCTE-Sénégal et le consulat du Togo en vue de soutenir ou de venir en aide aux compatriotes  dans des situations difficiles ou dans des cas de détresse ou d’urgence. Nous comptons divulguer l’information auprès de tous les Togolais vivant au Sénégal afin de regrouper le maximum de fonds pour lancer des activités dans un délai de six (6) mois. Un comité est déjà en place et est composé de quatre (4) personnes ressources à savoir le coordonnateur Dabla Primus, Jules Anadé, Mme Gbéyassor et Mme Assogba », a présenté M. Wussinu Kwami Ekuka, Secrétaire général du HCTE-Sénégal.

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Quant aux critères d’éligibilité de ces fonds, M. Wussinu précise que « tout compatriote Togolais résidant au Sénégal et ayant apporté la preuve de son statut de résident, notamment par l’exercice d’une activité professionnelle ou lucrative est éligible aux Fonds d’Aide Sociale et de Solidarité. Il doit avoir un passeport ou carte d’identité valide et une carte consulaire valide ».

Les FASS ne se limitent pas seulement aux professionnels. Les élèves, étudiants ou apprentis peuvent faire recours à ces fonds s’ils sentent le besoin. Dans cette lancée, poursuit le SG du HCTE-Sénégal, « pour les élèves et étudiants, il leur faut en plus de la carte consulaire, une carte d’étudiant et attestation d’inscription ou scolarité valide. Quant aux apprentis, il leur faut en plus d’une pièce d’identité, une carte consulaire et une attestation d’apprentissage valides ».

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Pour constituer la base du Fonds d’Aide Sociale et de Solidarité, une contribution initiale volontaire de 5.000 FCFA au moins sera faite par tout compatriote togolais résidant au Sénégal. Une fois la base constituée, le fonds sera régulièrement alimenté par les cotisations mensuelles et inopinées des compatriotes. Un minimum de 1000 FCFA (Mille francs CFA) est fixé comme montant de cotisation mensuelle. Le fonds sera également abondé par des dons de ceux qui souhaitent en faire.

Pour ANADE ADABI Essoh Jules, ce projet aidera la communauté à régler les problèmes des cas sociaux sans attendre les cotisations immédiates des uns et des autres. « Il faut qu’on mette un fonds qu’il soit déjà prêt pour intervenir en cas de besoin sans attendre qu’il y ait des cotisations de gauche à droite », soutient-il.

Par ailleurs, M. Anadé lance un appel pressent à tous ses compatriotes résidents au Sénégal. « Nous souhaitons qu’il y ait une large adhésion de tous les Togolais parce que c’est un problème sérieux que nous avons souvent vécu mais qui se fait ponctuellement. S’il y a ces fonds, nous serons à l’aise pour pouvoir venir à l’aide à tout Togolais qui serait dans une situation précaire. Que les associations togolaises au Sénégal vulgarisent cet projet! », conseille-t-il.

Dans son intervention, Cyrille Ameh AKOLLY, le président de l’Union des Togolais du Sénégal, révèle que « récemment rien que dans un mois, la communauté a inhumé plus de quatre (4) Togolais au Sénégal sans compter les hospitalisations. Ainsi, s’enthousiasme-t-il, la venue de ces fonds vient à point nommé  pour régler ces situations et aider des familles à surmonter ces moments douloureux. »

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