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Genou de France sur le cou de l’Afrique francophone : "Une rhétorique victimaire du panafricanisme de pacotille"

« C’est la faute des élites africaines francophones, si soixante-deux ans après les proclamations des indépendances, la France continue à mettre son genou sur le cou de l’Afrique ». C’est l’avis de l’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté. D’après lui, contrairement aux affabulations des panafricanistes pleurnichards, la France, sur le plan économique, s’intéresse beaucoup plus au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Égypte, au Nigeria, à l’Afrique du Sud, à l’Ethiopie et au Kenya qu’à ses anciennes colonies d’Afrique au Sud du Sahara.

Selon Moustapha Diakhaté, en termes d’investissements et courants d’échanges, la France travaille beaucoup plus avec le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du Sud qui, à eux trois, représentent 60% du PIB de l’Afrique. Et contrairement à la pleurniche victimaire des panafricanistes de pacotille, le Sénégal ne reçoit pas plus de 5% des investissements directs étrangers français. Il s’y ajoute que selon l’Ands, la part de marché de la France au Sénégal est en constante baisse depuis plusieurs décennies.

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« Les pays des anciennes colonies françaises d’Afrique sont loin des vrais courants d’investissements et de commerces français. La françafrique, si elle existe encore, est ailleurs qu’en Afrique francophone comme le dénoncent les panafricanistes pleurnichards. Au lieu de continuer à accuser le néocolonialisme français ou de l’impérialisme occidental de tous les maux du continent, les panafricanistes de pacotille doivent se mobiliser pour faire relever l’Afrique par elle-même et surtout en s’appuyant sur son secteur privé national », déclare M. Diakhaté.

Pour l’ancien ministre-conseiller, le moment est venu pour l’Afrique de se retrousser les manches de passer à l’action au lieu de pleurnicher ou de se lamenter. Mieux, l’Afrique doit regarder le pare-brise, compter sur elle-même, en donnant comme priorité des objectifs de son développement. « Avec les Cercles concentriques, la ZLECA peut être l’occasion d’un nouveau départ africain. Il s’agit de transformer ce marché potentiel de 1.2 Milliard de personnes d’un vaste continent en une terre d’opportunités. C’est ce Panafricanisme transformationnel qui peut sauver l’Afrique, renforcer sa position commerciale sur le marché mondial », estime-t-il.

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