Gaza : Bombardement de l’hôpital Al-Ahli suscite indignation mondiale

Une vague d’indignation a balayé le monde suite au bombardement de l’hôpital Al-Ahli à Gaza qui a entraîné la mort d’au moins 500 personnes. Le Hamas accuse Israël d’être à l’origine de l’attaque, une accusation que l’État hébreu rejette en pointant du doigt le Djihad islamique. Cette situation a provoqué un rassemblement spontané devant le Parlement à Rabat au Maroc, mardi soir.

En réponse à l’attaque meurtrière perpétrée par le Hamas le 7 octobre en territoire israélien, Tsahal continue de pilonner la bande Gaza. L’attaque la plus meurtrière a eu lieu mardi soir lorsque une roquette a frappé l’hôpital Al Ahli de Gaza, faisant plus de 500 victimes palestiniennes.

Le Groupe d’action nationale pour la Palestine et l’Initiative marocaine de soutien ont organisé un rassemblement devant le Parlement de Rabat en réponse à l’attaque. Les manifestants ont scandé des slogans dénonçant le bombardement meurtrier de l’hôpital et brandi le drapeau palestinien en signe de soutien au peuple palestinien.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décrété un deuil de trois jours dans les territoires palestiniens et annulé sa rencontre prévue avec le Président américain, Joe Biden. Quant au Président français, Emmanuel Macron, il a déclaré que « rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles » et a appelé à faire toute la lumière sur ce drame.

L’indignation face à cette attaque a également atteint l’ONU et l’Union Africaine. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « horrifié par les centaines de civils palestiniens tués dans une frappe ». Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a quant à lui accusé Israël de crime de guerre.