Il continue de s’accrocher au pouvoir, les menaces fusent de partout. L’Onu intensifie la pression sur Yaya Jammeh, suite à la sommation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine (Ua).
Le 19 janvier 2017, c’est la date fixée par la communauté internationale au président sortant, Jammeh, afin qu’il rende le tablier. « Le Conseil demande une fois encore à M. Jammeh, Président sortant, et aux autorités gambiennes compétentes de respecter pleinement les résultats de l’élection présidentielle tenue le 1er décembre 2016, de respecter la volonté du peuple gambien de procéder à une transition pacifique et ordonnée et de céder le pouvoir au Président élu, Adama Barrow, le 19 janvier 2017, au plus tard, conformément à la Constitution gambienne« , prévient l’Onu, dans une déclaration consacrée à la Gambie, selon le journal l’As.
A cet effet, le Conseil de sécurité, après avoir rappelé la déclaration que ses membres ont faite le 10 décembre 2016, prend note du communiqué du président de l’Union africaine, en date du 10 décembre 2016, ainsi que celui économique de la Cedeao, de la commission de l’Ua et du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), en date du 10 décembre 2016, par rapport à la situation qui prévaut en Gambie.
Sur ce, le Conseil se félicite de la décision des chefs d’Etat de la Cedeao, d’assister à l’investiture du Président Barrow, qui devra se tenir le 19 janvier, à Banjul. Toujours dans le document, le Conseil de sécurité de l’Onu de rappeler que ses membres ont demandé le renforcement de la Sécurité de Adama Barrow, ainsi que celle de tous les citoyens gambiens. Il appui ainsi la Cedeao à ce sujet. « Le Conseil demande que les forces de défense et de sécurité gambiennes fassent preuve de la plus grande retenue pour maintenir le calme à Banjul« , menace l’Onu.
De son côté, suite à la saisie, par Yaya Jammeh, de la Cour suprême pour invalider le scrutin, la juridiction suprême se serait brièvement penchée, hier, sur le recours en annulation du président sortant. Toujours selon nos confrères, d’après le président de la juridiction Emmanuel Fagbenle, cité par Freedom press, la Cour devra examiner le recours, au plus tard le 10 janvier prochain. D’après lui, les juges nommés seraient essentiellement des étrangers venant du Nigéria et de la Sierra Léone. Ils devraient rejoindre la Gambie avant le 10 janvier prochain.
Juste une question. Il est dit dans cette article les juges nommés. Ils sont nommés par qui?