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Fraude au Baccalauréat 2024 : une décision judiciaire surprenante à Goudomp

Le Tribunal a finalement été clément lors de son audience du jeudi 25 juillet concernant les quatre inculpés impliqués dans une affaire de fraude à la session 2024 du Baccalauréat général à Goudomp. La surveillante, Mariama Sonko, et les trois élèves ont reçu la même peine avec une requalification des faits.

La peine infligée à Mariama Sonko et ses co-prévenus est de trois mois assortis de sursis. Enseignante dans une école privée et surveillante le jour de l’incident, Mariama a admis à la barre avoir remis la version corrigée d’une copie à l’élève Hélène Yinghou à la demande de cette dernière. Cette copie a transité par deux élèves qui ont affirmé l’avoir simplement transmise sans connaître son contenu.

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Les avocats ont souligné qu’il n’existe au Sénégal aucune loi condamnant un élève pour fraude à l’examen. Ils ont précisé que la loi citée dans le dossier date de 1901, révisée en 1939, et n’est applicable qu’en France. Les sanctions nécessaires relèvent donc de l’administration et non du pénal.

La défense a demandé une requalification des charges, à laquelle le parquet et le tribunal ont accédé, désignant Mariama Sonko comme complice plutôt que coupable de fraude. Par conséquent, la décision du tribunal s’est limitée à une condamnation de trois mois avec sursis pour les quatre prévenus.

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Concernant les dix autres candidats impliqués dans une affaire de tricherie avec des téléphones portables dans la salle d’examen, ils n’ont pas été arrêtés ni poursuivis juridiquement, car il s’agit d’une affaire purement administrative selon des sources bien informées.

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