France : Une agression antisémite secoue la commune d’Anduze

Un homme juif de 70 ans a été victime d’une attaque violente mercredi soir à Anduze, près d’Alès, alors qu’il nourrissait des chats dans la rue. Le septuagénaire portait une kippa, indiquant sa pratique religieuse. Selon des informations rapportées par Anadolu, l’incident s’est produit vers 19 heures.
Le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, a déclaré que cette agression est de nature « antisémite avérée ». L’attaque a été perpétrée par un homme de 45 ans, visiblement en état d’ébriété, qui a abordé la victime pour lui demander de l’argent de manière agressive.
Suite au refus du septuagénaire, l’agresseur l’a insulté et attaqué physiquement. « Ah t’es juif ! » aurait-il crié, tout en le rouant de coups, selon les informations relayées par Le Figaro. Le vieil homme, identifiable par sa kippa et ses vêtements religieux, a reçu un coup de poing dans le dos et a été frappé à terre à coups de pied une trentaine de fois.
Après l’agression, le suspect, un Français sans emploi récemment installé dans la commune, a pris la fuite. Connu des forces de l’ordre pour des vols, il a été arrêté jeudi matin et placé en garde à vue. Trop alcoolisé pour être entendu immédiatement, il sera interrogé dès que son état le permettra.
Le procureur Grini a fermement condamné cet acte qualifié de « totalement gratuit, ignoble et lâche ». La victime, aidée par une passante, a tenté de dissimuler puis de remettre sa kippa. Cet événement s’inscrit dans un contexte local tendu, après l’assassinat récent d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien, dans une mosquée du Gard.
À l’échelle nationale, la situation est préoccupante. Le ministère de l’Intérieur a recensé 1 570 actes antisémites en France en 2024, un chiffre alarmant selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Ces incidents soulignent la montée des violences religieuses et la nécessité d’une réponse collective contre la haine, comme le souligne également nos confrères de Anadolu.
L’islam est la religion de VÉRITÉ, n’en déplaise aux mécréants.