France : Manifestation à Paris contre le concert d’Eyal Golan

France : Manifestation à Paris contre le concert d’Eyal Golan

Une protestation s’est déroulée le jeudi 15 mai devant le ministère de la Culture, place du Palais Royal à Paris, pour réclamer l’annulation du concert de l’artiste israélien Eyal Golan, prévu le 20 mai au Dôme de Paris. L’événement a été organisé par le collectif EuroPalestine, avec le soutien de députés de La France insoumise.

Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine, a justifié la mobilisation en citant des propos attribués à Eyal Golan, perçus comme haineux à l’égard de la population de Gaza. Elle dénonce également ses liens avec le ministre israélien Itamar Ben Gvir, décrit comme un « colon, terroriste, fasciste assumé ».

Interrogée par Anadolu, Olivia Zémor a rappelé les controverses entourant Golan, signalant que certains de ses concerts ont été annulés en Israël suite à des accusations de prédation sexuelle. Bien que les charges de 2013 aient été abandonnées, son père a été condamné pour des délits liés.

Zémor critique aussi Rachida Dati, ministre de la Culture, pour son inaction face à ce qu’elle qualifie de situation intolérable. « Il n’est pas acceptable qu’un artiste désavoué en Israël se produise en France », a-t-elle affirmé à nos confrères d’Anadolu.

La situation humanitaire à Gaza est également préoccupante, avec un blocus israélien du 2 mars interdisant l’entrée de l’aide humanitaire, provoquant une crise massive. Plusieurs ONG ont dénoncé cet état de fait, soulignant « l’un des pires échecs humanitaires de notre génération », rapporte Anadolu.

Les attaques israéliennes ont fait près de 3000 morts palestiniens depuis la reprise des hostilités le 18 mars 2025, portant le bilan à plus de 53 000 morts à Gaza. La majorité des victimes sont des civils, notamment des femmes et des enfants. Malgré des annonces de cessez-le-feu, les violations persistent.

La Cour internationale de Justice a demandé à Israël de permettre l’aide humanitaire à Gaza, tandis que la Cour pénale internationale a émis plusieurs mandats d’arrêt pour crimes de guerre, incluant le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, selon Anadolu.

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