France : Le Sénat vote un amendement pour supprimer les avantages des anciens présidents et Premiers ministres
Le mercredi, le Sénat français a adopté un amendement au budget 2025 ayant pour but d’abolir les privilèges accordés aux anciens présidents de la République ainsi qu’aux anciens Premiers ministres. Cet amendement, proposé par Nathalie Goulet, sénatrice centriste, intervient dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2025. Il mettrait fin à une enveloppe budgétaire qui s’élève à 2,8 millions d’euros par an, allouée aux dépenses des ex-locataires de l’Élysée et de Matignon, selon les informations de Public Sénat.
Dans sa justification de l’amendement, il est déclaré que « la République est bonne fille, mais la République est en faillite […] Il n’y a aucune raison de maintenir les moyens de la République à des citoyens qui ne la servent plus au motif qu’ils l’ont servie. » Ce texte doit maintenant être examiné et voté par l’Assemblée nationale.
Nathalie Goulet appuie sa position en soulignant que « dans l’ensemble, ils ne sont pas des grands nécessiteux de la République. Ils ont tous un certain nombre de retraites et des postes de consultant », tout en ironisant sur le fait qu’aucun ancien responsable « n’est aux Restos du cœur ». Elle ajoute : « Quand on demande aux Français de faire des efforts, ils ne comprendraient pas que l’État ne commence pas par lui-même et par éviter les dépenses superflues ».
Comme rapporté par Public Sénat, les anciens Premiers ministres de France ont droit à une voiture avec chauffeur et à un secrétariat, sauf s’ils disposent déjà de tels services dans le cadre d’un autre mandat parlementaire, d’une fonction publique ou locale. Pour les anciens présidents, les avantages sont plus nombreux avec un véhicule avec chauffeur, un cabinet de sept membres, réduit à trois au bout de cinq années après avoir quitté l’Élysée, ainsi que deux agents de service. Ils bénéficient également de locaux meublés et équipés, dont le loyer et les dépenses sont pris en charge par l’État, en plus de la couverture de leurs frais liés à des activités liées à leur ancienne fonction présidentielle, selon Anadolu.
On doit faire pareil pour nos anciens présidents et ministres qui ont mis le Senegal a terre