Ce vendredi 12 juillet, des policiers qataris ont été aperçus à Paris, suscitant des réactions contrastées parmi les citoyens. Si certains contestent fermement cette présence, d’autres tentent de la relativiser et de la justifier, surtout en cette période de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Remontons au 27 février 2024, lorsque l’émir Tamîm était accueilli à l’Élysée. L’accord entre la France et le Qatar, signé ce jour-là, a permis au Qatar de préparer ses troupes pour surveiller les JO de Paris 2024 depuis leur pays. Contrairement à d’autres nations qui agissent discrètement pour assurer la sécurité de cet événement, le Qatar affiche fièrement sa contribution.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a quant à lui décoré de la Légion d’Honneur son homologue qatari Khalifa ben Hamad al-Thani, qualifiant cet acte de « signe d’amour ». Cette proximité est perçue par certains comme une forme de soumission, surtout en période de tension liée aux Jeux.
Certains citoyens s’inquiètent de la possibilité d’une infiltration islamiste à travers la présence de forces qataries. Cependant, il semble que l’influence qatarie est déjà bien ancrée. Des militaires français, tels que G. Réty du GIGN et C. Rodriguez de la Gendarmerie Nationale, ont déjà collaboré avec des forces militaires du Qatar.
Des vidéos de propagande dévoilent des policières voilées, laissant planer la possibilité de leur présence à Roissy-Charles de Gaulle. Tout cela s’inscrit dans une stratégie plus large, où le Qatar Charity, lié aux Frères musulmans, joue un rôle important.
Enfin, à la veille des Jeux Olympiques de Paris 2024, il est crucial de se poser des questions sur les implications de cette coopération étroite entre la France et le Qatar.