France : Interdiction de fumer étendue aux espaces publics fréquentés par les enfants

La France a étendu l’interdiction de fumer à de nombreux espaces publics extérieurs fréquentés par les enfants. Cette mesure, initialement prévue pour le 1er juillet, est entrée en vigueur le 29 juin, selon un décret officiel. Sont désormais concernés les plages, les parcs, les jardins publics, les abris-bus, les installations sportives et les abords des écoles, bibliothèques et piscines. Une amende de 135 euros sanctionne les contrevenants. Fumer reste autorisé sur les bancs publics, sauf s’ils sont à proximité des zones interdites ou signalés par un panneau spécifique. Cette décision s’inscrit dans une politique de santé publique plus large incluant l’augmentation des prix du tabac, les paquets neutres et un contrôle renforcé des cigarettes électroniques. L’Espagne a pris une mesure similaire en interdisant récemment le tabac sur les terrasses de restaurants et dans les campus universitaires. L’application de la nouvelle réglementation française sera confiée aux autorités locales. « Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître », a déclaré la ministre de la Santé, selon des propos relayés par Anadolu. Chaque année, environ 75 000 décès liés au tabac sont enregistrés en France.

Cette nouvelle législation fait suite à une annonce précédente, le 29 mai 2025, concernant le renforcement de la lutte anti-tabac dans les espaces fréquentés par les enfants. Selon nos sources, la ministre de la Santé avait alors souligné l’importance de protéger le droit des enfants à respirer un air pur. Cette mesure s’inscrit dans le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, qui vise à éradiquer le tabagisme d’ici 2032. Plusieurs communes françaises avaient déjà anticipé cette interdiction à l’échelle nationale.

Au Sénégal, des mesures similaires ont été prises dans le cadre de la lutte contre le tabagisme. Le ministre de l’Éducation, Moustapha Guirassy, a rappelé l’interdiction de fumer dans les établissements scolaires, insistant sur la nécessité d’une signalétique claire et l’intégration de cette interdiction dans le règlement intérieur des écoles. Malgré la législation existante, des efforts restent nécessaires pour assurer le respect de cette interdiction.

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