France : Dominique de Villepin prône un changement de posture envers l’Afrique
Lors de son audition devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale le 9 avril 2025, Dominique de Villepin a insisté sur la nécessité pour la France d’adopter un changement radical dans sa relation avec l’Afrique. Face aux diverses tensions et crises, l’ancien Premier ministre a plaidé pour « une approche respectueuse et partenariale » afin de reconstruire des liens fragilisés.
Villepin a mis en avant l’importance de délaisser toute arrogance ou attitudes de dépendance, déclarant : « Il faut cesser d’être dans une relation de dépendance, d’arrogance ou de soupçon. » Soulignant que l’Afrique a besoin d’écoute et de respect plutôt que de leçons, il a critiqué les erreurs commises par la France au cours des dernières décennies : « Nous avons trop souvent eu cette tentation de penser à la place des Africains, de parler à leur place, voire d’agir à leur place. » Cette approche, selon lui, a alimenté la méfiance et le rejet.
Alors que la France réduit significativement sa présence militaire en Afrique, les propos de Villepin arrivent à un moment où le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont décidé de ne plus accueillir de troupes françaises. Il considère cela non comme un échec, mais comme une « opportunité de repenser notre présence » et de refonder les liens sur un partenariat stratégique équilibré. Il a décrit cette évolution comme « un tournant dans la relation entre la France et l’Afrique de l’Ouest ».
Concernant les relations tendues avec l’Algérie, Villepin appelle à sortir des logiques de confrontation pour renouer le dialogue : « Ce n’est pas par la pression, ni par les postures, que nous rétablirons un lien de confiance avec Alger ou d’autres capitales africaines. » Il a évoqué la nécessité d’une diplomatie respectueuse et d’une stratégie de long terme ancrée dans le respect des choix souverains des États africains.
Pour renforcer les liens, Villepin a plaidé pour un investissement dans les sociétés civiles africaines en mettant l’accent sur la jeunesse, l’éducation et l’innovation. Selon lui, la clé réside dans « l’accompagnement des dynamiques africaines », et non pas dans le contrôle centralisé par les États. Il a réitéré que ce que les Africains attendent de la France, c’est un partenariat fidèle et constant.
Ces déclarations, rapportées par nos confrères de Anadolu, interviennent dans un contexte de redéfinition des relations franco-africaines marqué par le retrait militaire français du Sahel.
« Un partenariat stratégique et équilibré» Voila ce qu’il faut.. De beaux et de bons mots. Les actes doivent aussi changer et s’aligner sur ces propos justes. L’Afrique veut et se doit de sortir du sous-développement, de la maladie, de la pauvreté et donner du travail; à ses enfants pour arrêter le flux migratoire morbide continuel. Il faut que les choses bougent et changent dans ce sens. Nous sommes tous interpellés pour un véritable partenariat gagnant-gagnant et respectueux réciproquement.
En France il ne reste que du menu fretin . À l’exception de ce Villepin, toute la gente politique de la France est composée de prétendue élite politique sans importance . Des gens sans grande culture politique sans envergure, et sans aucune stratégie sur l’Afrique . En France les grands penseurs , les « francais africains » ont disparu . Pour parler des relations avec l’Afrique, il n’y a plus en France que de pseudo politiques qui n’ont qu’une très vague idée de l’Afrique, . En premier leur con de président, ce stupide et arrogant Macron qui n’a rien compris , n’a pas vu venir le desamour de l’Afrique par rapport à la France . Lui et son groupe de jeunes arrogants et incultes n’ont pas pu comprendre que les ntic et l’évolution fulgurante des mentalités ont bouleversé le monde mais surtout ont créé une véritable révolution dans les mentalités de la jeunesse africaine . Cette jeunesse ( plus de 75% ) de la population, est complètement décomplexée , elle s’en fiche de la France , elle n’a connu ni la colonisation et encore mois la période post indépendance des assistants techniques et des conseillers francais occultes tout puissants tapis dans tous les centres de décision des administrations africaines . Ces cons n’ont pas pu anticiper et prendre l’initiative de proposer à l’Afrique une forme de coopération moins vorace moins cupide, plus équilibrée qui leur ferait perdre certes quelques avantages mais qui pourrait leur permettre de sauver leur influence dans cette partie du monde porteuse d’un avenir certain dans l’évolution de notre planète . Faut il aussi dire que si Degaule n’avait pas installé cette France -Afrique avec cette idée idiote de vouloir continuer à exploiter les africains advitam eternam, la France ne serait pas là aujourd’hui à subir les humiliations et rejets dont elle est en ce moment l’objet dans ses relation s avec l’Afrique de l’Ouest et du centre . . L’angleterre, l’Espagne , et même le Portugal et dans une moindre mesure l’Allemagne , n’ont pas aujourd’hui les soucis qui hantent la France . Tous ces pays avec de vastes empires coloniaux ont réussi admirablement la libération de leurs colonies et entretiennent avec elles des relations apaisées plus équitables et plus égalitaires mais surtout et c’est très important plus respectueuses et moins arrogantes . Aujourd’hui Macron est entrain de plonger la france dans une situation incertaine .Toute la force , toute l’influence , tout le poids politique et dans une certaine mesure économique de la France lui venait d’Afrique . La perte inéluctable de l’Afrique va plonger la France très loin dans le classement des puissances du monde dans les décennies à venir . Je crains même que la France dans le futur ne regrette amèrement d’avoir colonisé, exploité et pillé parfois très violemment l’Afrique pour finir à la fin à en être expulsé aussi misérablement.
Merci pour votre contribution. Souhaitons à tous le meilleur possible dans un monde en mutation. Et Par-dessus tout, ce à quoi De Villepin nous convie, avec justesse, est que chacun fasse amende honorable pour des rapports plus harmonieux et plus respectueux, plus avisés, briser le cercle vicieux pour rétablir la confiance. Et aussi, ce qui importe pour nous consiste à tracer nous-mêmes notre avenir et œuvrer à l’édification d’un pays nouveau à force d’intelligence et de détermination. La qualité de l’œuvre requiert celle de l’artisan : relever l’esprit de l’homme, et le tourner vers le juste, le beau, le désintéressé, le vrai.