Fin d’une ère : la France restitue ses dernières emprises militaires au Sénégal. Un tournant historique dans la coopération militaire franco-sénégalaise. Ce jeudi, les dernières installations militaires françaises encore actives sur le territoire sénégalais ont été officiellement remises à l’état-major général des armées sénégalaises, dirigé par le général Mbaye Cissé.
« C’est une nouvelle étape dans nos relations militaires avec la France. La rétrocession de ces emprises marque un changement nécessaire dans une Afrique en pleine mutation », a déclaré le général Cissé lors de la cérémonie de passation.
Présent à Dakar, le général de division Pascal Lanni, commandant les forces françaises pour l’Afrique, a confirmé que cette restitution s’inscrit dans une volonté plus large de réorienter la présence française sur le continent.
« Nous devons réinventer nos partenariats. L’Afrique change, et sa jeunesse porte de grandes espérances. Il ne s’agit plus de maintenir des bases permanentes là où elles ne sont plus souhaitées. Cela relèverait d’une mauvaise politique », a-t-il affirmé.
Les sites concernés comprennent notamment le camp Saint-Exupéry, le site aérien de Diass, la cité résidentielle de la Voie de dégagement nord, les installations navales du camp Protet, ainsi que le centre d’émission de Rufisque. Tous ont été officiellement remis aux forces armées sénégalaises, conformément à la volonté des plus hautes autorités sénégalaises de « redonner un nouveau contenu au partenariat militaire entre Dakar et Paris ».
La porte est ouverte aux djihadistes à la frontière malienne. Notre armée est vaillante mais nulle en renseignement militaire qui est le nerf de la guerre et que la coopération française assurait jusqu’à présent.
Avant la fin de l’année, des localités à l’est du pays vont tomber dans les mains des barbus. Wait and see
Est-ce-que c’est pour ouvrir la voie aux américains ?
Un autre genre de colonisateur qu’on invite a se servir impunément sur nos ressources comme il le fond si bien ailleurs tout en affamant les peuples.
Un partenariat juste doit se refléter sur la poche du sénégalais.