France : Critique vive des déclarations de Donald Trump sur Gaza
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a critiqué avec vigueur les récents propos du président américain Donald Trump sur la Bande de Gaza. Ces déclarations sont perçues par la France comme une violation du droit international et un obstacle significatif à la paix, a-t-il affirmé lors d’un point presse ce vendredi, rapporté par nos confrères de Anadolu.
Interrogé par Anadolu, Lemoine a souligné que la France avait « très rapidement réagi » aux déclarations de Trump, prononcées durant une conférence de presse avec le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Selon lui, ces propos enfreignent gravement le droit international et vont à l’encontre des aspirations légitimes des Palestiniens.
Le porte-parole a mis en lumière le soutien continu de la France à la solution à deux États, expliquant que les déclarations de Trump constituent une menace importante à sa réalisation. Il a également averti des potentiels impacts régionaux de ces annonces, notant que les réactions des pays voisins ont déjà montré des signes de déstabilisation.
Quant à une réponse de l’Europe, Lemoine a laissé entendre que le sujet pourrait être abordé au Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne prévu pour le 24 février. Toutefois, il a insisté sur le fait qu’il était encore prématuré de deviner l’issue de ces discussions.
Les propos de Trump, évoquant une prise de contrôle américaine de la Bande de Gaza pour la transformer en une « Riviera du Moyen-Orient », ont suscité une large réprobation internationale quant à la remise en question des droits des Palestiniens.
En parallèle, Christophe Lemoine a été sollicité sur l’obligation de coopération avec la Cour pénale internationale concernant le mandat d’arrêt à l’encontre de Netanyahu. Il a rappelé que « le Statut de Rome prévoit une coopération avec la CPI », mais qu’il existent des immunités pour les États non parties à ce traité, comme c’est le cas d’Israël.
Si Netanyahu devait se rendre en France, la question de son arrestation serait aux mains du pouvoir judiciaire. « Ce n’est pas à nous de dire si une arrestation doit avoir lieu ou non, cela relève des décisions judiciaires, » a-t-il précisé, réaffirmant le respect de l’indépendance de la justice.
La coopération des États avec la CPI est un sujet de débat international, particulièrement après l’annonce de la Cour sur l’enquête visant Netanyahu pour « crimes contre l’humanité ». L’actualité a été marquée par le passage récent de l’avion de Netanyahu dans l’espace aérien français en direction des États-Unis, questionnant la mise en œuvre des mandats de la CPI, selon le rapport de Anadolu.
Son gouvernement a explicitement inclus son engagement à lutter pour les droits LGBTQI dans ses engagements internationaux.
Son gouvernement a proclamé l’importance de lutter contre les stéréotypes et les préjugés, y compris ceux liés au genre et à la sexualité, dans le cadre de ses efforts plus larges pour promouvoir l’égalité.