En 1983, durant la guerre du Liban, un attentat à la bombe contre le poste Drakkar de la force multinationale à Beyrouth a coûté la vie à 58 soldats français. Cet événement reste le plus lourd tributaire de l’armée française en une seule journée depuis la guerre d’Indochine. Le 23 octobre, le président Emmanuel Macron a rendu hommage à ces parachutistes, soulignant dans un tweet que « les chasseurs parachutistes des 1ᵉʳ et 9ᵉ RCP y étaient engagés pour la paix. Jamais nous ne les oublierons. Et toujours la France défendra la paix ».
Cependant, ce geste commémoratif d’Emmanuel Macron a suscité des réactions controversées sur les réseaux sociaux. En effet, certains internautes ont critiqué le président pour ne pas avoir explicitement nommé les responsables présumés de cet attentat. « Vous ne citez pas le Hezbollah ? », a commenté Bruno Attal, ancien policier. D’autres voix ont affirmé que « l’attaque terroriste était orchestrée par le Hezbollah », remettant en question l’absence de mention directe dans les déclarations officielles.
À l’époque, le Hezbollah, soutenu par l’Iran, avait été suspecté de cet acte meurtrier, bien que le groupe ait nié toute implication. Cette dissension sur la désignation des coupables et l’interprétation des événements renvoie à des tensions toujours actuelles dans les relations internationales et les enjeux de responsabilité historique.