France : Brahim Aouissaoui avoue l’attaque meurtrière de Nice
Brahim Aouissaoui, qui avait d’abord prétendu ne pas se souvenir, a admis être responsable de l’attaque qui a tragiquement coûté la vie à trois personnes en octobre 2020 dans la basilique de Nice. Cette révélation a été relayée lundi par la presse française, notamment par Anadolu.
Lors de son interrogatoire, l’accusé a déclaré : « Oui, je reconnais les faits, mais j’ai des choses à dire là-dessus. » Il a ensuite exprimé sa colère, affirmant : « Vous, l’Occident, vous tuez des musulmans, des femmes, des enfants. Ces innocents qui meurent tous les jours, ce ne sont pas des humains ? N’ont-ils pas de famille ? » Ces propos viseraient à justifier son action en se basant sur son ressentiment vis-à-vis de la situation des musulmans.
Âgé de 25 ans, le ressortissant tunisien avait initialement affirmé ne rien se remémorer des événements. Poursuivi pour assassinats et tentatives d’assassinat en lien avec une activité terroriste, il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) avait recommandé la mise en accusation de Brahim Aouissaoui pour ces crimes, mais n’avait pas retenu l’accusation « d’association de malfaiteurs en vue de crimes contre des personnes », faute d’éléments de complicité. Cette information a été rapportée par Anadolu.
L’attaque s’était déroulée le 29 octobre 2020, lorsque l’assaillant, arrivé clandestinement en France en septembre de la même année, a agressé plusieurs personnes avec un couteau dans la basilique au centre de Nice. Les forces de l’ordre avaient découvert sur place deux victimes décédées, tandis qu’une troisième succombait plus tard à ses blessures. Le verdict est attendu pour le 28 février.
