À l’invitation de Gavi, l’Alliance du Vaccin, et de l’Union africaine, le Chef de l’État a participé ce jeudi à Paris au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Cette rencontre de haut niveau a marqué le lancement de l’initiative « Accélérateur de la production des vaccins en Afrique (AVMA) » ainsi que le début de la campagne de reconstitution des fonds de Gavi pour la période 2026-2030.
À la fin de cet événement, le Chef de l’État a été convié à un déjeuner par son homologue français, Emmanuel Macron. La classe politique sénégalaise, en particulier le leader du PJD, s’est félicitée de la posture de Bassirou Diomaye Faye.
« Bill Gates était connu dans le domaine des technologies, sa migration vers la santé sous le manteau humanitaire avec Gavi ne nous agréé guère. Contre les vaccins aux origines douteuses hier, contre ces vaccins aujourd’hui. Rien n’a changé dans ma position. Bill Gates veut produire en masse en Afrique pour les injecter à nos résilients et forts hommes et femmes ayant survécu à tous les maux du monde depuis le début de l’humanité. Notre ADN est la souche mère originelle. Ils veulent l’anéantir avec leurs vaccins de poisons. Refusons! » a contesté M. Cheikh Ibrahima Diallo.
« Des vaccins oui, mais des vaccins de qualité. L’Afrique ne sera pas un terrain d’essai, non. Nous ne serons pas des cobayes. Travaillons dans le sérieux en protégeant nos populations et plus particulièrement les plus vulnérables. Et pour cela, il faudra qu’il y ait des contrôles stricts en amont pour tout type de vaccin. La COVID-19 nous a appris que le système sanitaire mondial est devenu un business. Alors de grâce, faisons tout pour avoir des vaccins de qualité avec moins d’effets secondaires. La santé est sacrée, il ne faut jamais jouer avec. Heureusement que le président sénégalais l’a compris et l’a clairement exprimé dans son discours en citant en référence l’institut Pasteur de Dakar, qui excelle dans le domaine depuis un siècle, » a ajouté le guide religieux.
En guise de satisfaction, le leader du Parti Justice et Développement a également rappelé les propos du président de la République sur le programme de 250 millions de dollars qui vise à améliorer toute la chaîne de valeur de l’immunisation, de la définition des besoins à la production et à la distribution de vaccins. Il a mentionné le site de vaccinopole de Diamniadio avec une capacité de production annuelle de trois millions de vaccins ainsi que le développement de l’agence nationale de réglementation pharmaceutique pour atteindre le niveau nécessaire à l’accréditation des différents vaccins.
