Foot: Du FC Metz au Luxembourg, Sambou Sarr, frère de Pape Matar Sarr, trace son propre chemin

À 24 ans, Sambou Sarr brille au sein de l’Union Titus Pétange et réalise la saison la plus accomplie de sa jeune carrière. Solide, polyvalent et en pleine forme, le défenseur sénégalais est devenu l’un des piliers de la formation luxembourgeoise de première division. Auteur de cinq buts toutes compétitions confondues, il trace son propre chemin, à l’ombre de son illustre frère, l’international sénégalais Pape Matar Sarr.
Dans un entretien exclusif accordé à 13Football.com exploité par Senego, le frère de Pape Matar Sarr revient sur son parcours, son adaptation au football luxembourgeois et ses ambitions. « C’est ma quatrième saison ici, et je pense que c’est la meilleure. Tout se passe bien, même si on a été éliminés en quart de finale de la Coupe du Luxembourg », confie-t-il avec lucidité.
Formé au poste de latéral droit, Sambou Sarr a su évoluer tactiquement au fil des saisons. Passé par la réserve du FC Metz, il a su se réinventer comme milieu défensif ou encore piston, mais c’est en défense centrale qu’il se sent le plus à l’aise. « C’est à ce poste que je me sens le plus serein. Mais c’est en tant que piston que j’ai marqué le plus de buts cette saison », précise-t-il.
Son intégration au Luxembourg a été facilitée par un autre sénégalais Fine Bop, une figure bien connue du football luxembourgeois. « Il a joué ici pendant dix ans, a été meilleur buteur et Ballon d’Or du championnat. Il m’a beaucoup aidé à m’adapter », explique Sambou, reconnaissant envers celui qui a ouvert la voie.
Son aventure à Metz, bien que courte, a été une étape importante dans sa formation. « Je n’ai pas joué avec l’équipe première, seulement avec la réserve. Mais le club m’a beaucoup appris et a facilité mon arrivée au Luxembourg », raconte-t-il.
Aujourd’hui, alors qu’il enchaîne les bonnes performances et les buts — cinq cette saison — Sambou garde les pieds sur terre. Il sait que la visibilité du championnat luxembourgeois est limitée, mais préfère miser sur la patience et le travail. « Il reste trois matchs de championnat, et on verra après. La visibilité n’est pas énorme ici, mais je continue à bosser. Les choses viendront avec le temps. »
Quant à une éventuelle convocation en équipe nationale A du Sénégal, le joueur garde une approche humble et réaliste : « Ce n’est pas encore dans ma tête. L’équipe a déjà beaucoup de très bons joueurs. Moi, je préfère continuer à progresser. Inch’Allah, si ça doit venir, ça viendra. »