Après plusieurs débats sur l’assistance vidéo au niveau de la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial a décidé, ce Samedi, de passer à la vitesse supérieure.
En effet, quelques jours après la nomination de Gianni Infantino à la tête de la FIFA, l’aide de la vidéo pour l’arbitrage a été autorisée en match à titre expérimental sous certaines conditions à compter de la saison prochaine et pour au moins deux ans, a annoncé le Board, organe gardien des lois du jeu, à Cardiff (Pays de Galles). Les quatre cas pour lesquels l’arbitrage vidéo devra trancher concernent les buts marqués, les cartons rouges, les penaltys, les erreurs sur une identité. Toutefois, les hors-jeu, n’entreront pas dans ces cas de figure.
« Aujourd’hui nous avons pris une décision vraiment historique pour le foot », s’est félicité Gianni Infantino. « Le Board et la Fifa mènent le débat, et ne l’arrêtent pas. Nous écoutons les fans, les joueurs, le foot. Bien sûr, nous devons être prudents, mais nous sommes aussi ouverts pour faire des pas concrets en avant », a affirmé le suisse en marge d’une conférence de presse.
Aussi, la « triple peine » (penalty, carton rouge, suspension) a également été réformée. « Si le gardien ou un défenseur dans la surface essaie d’aller au ballon, d’aller au duel, de manière correcte et fait la faute, il n’y aura pas de carton rouge, seulement un jaune, a dit Infantino. Pour tout autre cas, jeu violent, but empêché, il y aura carton rouge. Cela entre en vigueur le 1er juin, pour l’Euro et la Copa America Centenario ».
Après la « goal-line technology » entrée en vigueur en 2012 et utilisée dans certaines compétitions, comme la coupe du monde 2014 (Brésil), ainsi que quelques championnats européens, l’assistance vidéo devient donc la deuxième trouvaille de la FIFA en terme de nouvelles technologies.
