« Aujourd’hui, nous avons décidé de faire une marche pour alerter ce nouveau gouvernement. Qu’il y a un engagement du président de la République qui n’a pas été matérialisé de façon effective : à savoir le recrutement des diplômés de la Fastef de la promotion 2013.
Selon le porte-parole du jour Souba Koly, même si des efforts ont été réalisés, en recrutant une partie de la promotion, sur 368, il reste aujourd’hui 150 enseignants. « Et aujourd’hui, on veut la matérialisation totale, comme l’avait exigé le président, le 9 janvier 2014, lors du conseil des ministres. Ce que nous demandons au ministre de l’enseignent actuel c’est d’organiser dans les plus bref délai une rencontre pour la finalisation », a-t-il exigé.
En attente depuis 2013
Le système éducatif a besoin d’enseignants qui sont en déficit sur le plan national. Depuis sept ans, ces jeunes diplômés, bien formés en qualité d’enseignants sont en attente, leur place n’est pas dans les rues, mais dans les classes.
3 décès dans la promo
Une première vague a été recrutée depuis 2015 et (trois) 3 parmi les 150 qui restent ont péri dans une tentative d’émigration clandestine.
Rappelons que ces étudiants sortants de la FASTEF promotion 2013 ne sont pas à leur première manifestation. En décembre 2016, ils avaient organisé une marche sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Laquelle avait été dispersée par les forces de l’ordre qui avaient essuyé jets de pierres, sans compter les routes barrées.