Explosion fatale en Russie : Moscou secouée par une tentative d’assassinat
Un tragique incident s’est produit dans un complexe résidentiel de Moscou, en Russie, où une explosion a causé la mort de deux personnes. Selon les médias d’État, l’explosion a eu lieu lundi dans le hall du complexe résidentiel Scarlet Sails, situé dans le nord-ouest de la capitale russe. L’agence de presse russe TASS, se référant à une source des services d’urgence, a rapporté que le vitrage et le plafond en plâtre ont été endommagés par l’explosion, mais qu’aucun incendie ne s’est déclaré.
Il a été confirmé par les sources que l’explosion a tué une personne sur le coup et en a blessé quatre autres. Heureusement, les infrastructures de soutien du bâtiment n’ont pas été touchées, ce qui écarte le risque d’effondrement. Un groupe de démineurs s’est immédiatement rendu sur place pour procéder à la collecte de preuves dans le but de déterminer l’origine exacte de l’explosion.
L’agence TASS a révélé que le bureau moscovite du Comité d’enquête de Russie a ouvert une enquête criminelle suite à cet événement tragique. Plus tard, les forces de l’ordre ont affirmé que l’explosion était une « tentative d’assassinat ». Les investigations se concentrent désormais sur l’identification des auteurs de cette attaque ciblée.
Les rapports indiquent que la cible de cette explosion était Armen Sarkisyan, un individu accusé par Kiev de soutenir l’armée russe en Ukraine. « La tentative d’assassinat de Sarkisyan a été soigneusement planifiée et il s’agissait d’un assassinat commandité », ont rapporté les médias, ajoutant que les enquêteurs tentent de découvrir qui a planifié ce crime.
Malheureusement, TASS a confirmé que Sarkisyan a succombé à ses blessures alors qu’il était en soins intensifs. Il était à la tête de la fédération de boxe de la région de Donetsk, une région actuellement sous tension dans l’est de l’Ukraine. En décembre dernier, le service de sécurité ukrainien l’avait désigné comme « criminel », l’accusant de participation à des « formations armées ou paramilitaires illégales ». Cette information a été initialement rapportée par nos confrères de l’Agence Anadolu, traduite de l’anglais par Mourad Belhaj.