Évolution du SYNPICS : Les dix secrétaires généraux qui ont marqué son histoire
Depuis la création du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication Sociale du Sénégal (SYNPICS), dix secrétaires généraux se sont succédé à sa tête. Le dernier en date, Moustapha Cissé de la RTS, a été élu lors d’un congrès ordinaire à la Maison de la Presse Babacar Touré le samedi 5 avril 2025.
Un dossier publié dans l’édition n°7818 de Sud Quotidien, en juin 2019, retraçait le parcours de ces dirigeants successifs. Ce travail, mené avec l’appui d’Abdou Aziz Bathily, ancien formateur en Photojournalisme au CESTI, et Ass Mademba Ndiaye, alors responsable de la communication à la Banque mondiale au Sénégal, a permis de documenter les mandats de chaque secrétaire général jusqu’à cette date. Notons que le mandat, initialement de deux ans, est désormais de trois ans, toujours renouvelable.
Parmi ces figures, Abdourahmane Cissé a été élu en 1984 pour mettre en place les fondations du SYNPICS en obtenant le récépissé de reconnaissance, avant d’être remplacé par Mamadou Diop de 1984 à 1987. Abdoulaye Ndiaga Sylla, de Sud Communication, a ensuite joué un rôle clé dans l’adoption de la Convention collective entrée en vigueur le 30 janvier 1991. La gestion de cette convention a été poursuivie par Ass Mademba Ndiaye, secrétaire général de 1991 à 1994.
Mame Less Camara a pris les rênes pour deux mandats à partir de 1994, jusqu’à sa nomination à la radio Walfadrji. Alpha Abdallah Sall a terminé son mandat, puis a été réélu lors du congrès post-alternance de 2000 jusqu’en 2006. Diatou Cissé, seule femme à diriger le syndicat, a servi de 2006 à 2012, suivie par Ibrahima Khaliloulah Ndiaye jusqu’en 2019, notamment chargé de la négociation du nouveau Code de la presse.
L’assemblée générale tenue à l’ENDSS en 2019 a désigné Ahmadou Bamba Kassé comme secrétaire général, période marquée par la mise en vigueur de la nouvelle Convention collective et la Carte nationale de presse. Aujourd’hui, Moustapha Cissé hérite de la tâche de renforcer l’application de ces réformes dans la presse sénégalaise.
Cette rétrospective est basée sur les rapports de Sud Quotidien, une ressource essentielle pour comprendre les évolutions du SYNPICS depuis sa fondation.
