Éviter les Erreurs : Les conseils d’Abdoul Aziz Ndiaye à Bassirou Diomaye Faye, nouveau Président élu

Les réactions continuent de pleuvoir après l’élection historique du nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. L’ancien candidat à la présidentielle recalé par le parrainage, Abdou Aziz Ndiaye, après avoir félicité le leader de la coalition « Diomaye Président », nous livre ses convictions intimes qui pourraient aider le nouveau locataire du palais à éviter les erreurs et réussir sa mission pour le bonheur de tous les Sénégalais qui placent en lui un grand espoir.

Réagissant après le processus tumultueux de ce feuilleton électoral, Abdoul Aziz Ndiaye pense que ce scrutin est un élément essentiel de tout système politique, et il est important que le peuple ait la possibilité de choisir ses dirigeants. Il pense également qu’il est crucial que les élections se déroulent de manière juste, transparente et pacifique pour garantir la légitimité et la stabilité du gouvernement élu. À l’endroit des nouveaux dirigeants au Sénégal ou dans tout autre pays, il est essentiel d’éviter certaines erreurs afin de réussir et de répondre aux attentes de la population. Il liste les mauvaises habitudes de nos dirigeants, à bannir dans la gestion des affaires publiques :

1. Manque de transparence :

Les nouveaux dirigeants doivent être transparents dans leur gouvernance, en rendant compte de leurs actions et de leurs décisions au public. Le manque de transparence peut entraîner une perte de confiance de la part des citoyens.

2. Corruption :

La corruption est un fléau qui nuit à la croissance économique, à la justice sociale et à la confiance du public. Les nouveaux dirigeants doivent lutter contre la corruption de manière efficace et éthique.

3. Ignorer les besoins du peuple :

Il est crucial pour les nouveaux dirigeants de rester connectés aux besoins et aux préoccupations de la population. Ignorer les préoccupations du peuple peut entraîner un mécontentement généralisé et des tensions sociales.

4. Non-respect des Droits de l’homme :

Les nouveaux dirigeants doivent respecter et protéger les droits de l’homme, y compris la liberté d’expression, la liberté de la presse et les droits des minorités. Le non-respect de ces droits peut conduire à des critiques nationales et internationales.

5. Incompétence ou mauvaise gestion :

Les nouveaux dirigeants doivent être compétents et capables de gérer efficacement les affaires publiques. Une mauvaise gestion peut entraîner des crises économiques, sociales ou politiques.

Selon Abdoul Aziz Ndiaye, s’ils évitent ces errements en adoptant une approche responsable et proactive de la gouvernance, les nouveaux dirigeants peuvent contribuer à instaurer un climat de confiance, de prospérité et de développement durable pour leur pays.

À l’attention des observateurs qui pensent qu’une page de notre histoire politique est tournée, M. Ndiaye estime que cela dépend de nombreux facteurs, notamment le contexte politique spécifique, les événements récents et l’opinion publique. Il énumère quelques points à considérer :

1. Transition politique :

Si un nouveau dirigeant ou un nouveau régime est élu ou prend le pouvoir, cela peut marquer une transition politique importante. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que tous les défis et problèmes politiques ont été résolus.

2. Stabilité politique :

La stabilité politique est un élément clé pour tourner la page d’une période tumultueuse. Si le nouveau leadership parvient à instaurer une période de stabilité politique, cela peut être perçu comme un tournant positif.

3. Réformes et changements :

Les réformes politiques, économiques et sociales peuvent également contribuer à tourner la page d’une période politique qualifiée de « système ». Cela implique souvent des efforts pour améliorer la gouvernance, renforcer les institutions démocratiques et répondre aux besoins de la population.

4. Perception publique :

Enfin, la manière dont la population perçoit le nouveau leadership et ses actions joue un rôle crucial. Si le public voit des progrès tangibles, une meilleure gouvernance et une amélioration de la qualité de vie, cela peut contribuer à tourner la page d’une période politique antérieure. Il est important de noter que la politique est un processus continu et évolutif, et le simple fait d’avoir un nouveau leadership ne garantit pas automatiquement la résolution de tous les problèmes. Cela nécessite souvent des efforts soutenus, des réformes et une gestion efficace pour instaurer un changement durable et positif.

Pour terminer, Abdoul Aziz Ndiaye souligne l’importance de l’engagement citoyen, de la responsabilité des dirigeants et de la recherche constante de solutions pour améliorer la vie politique, économique et sociale. « La démocratie et la bonne gouvernance reposent sur la participation active de tous les acteurs concernés, et c’est ensemble que nous pouvons construire un avenir meilleur pour tous », a-t-il ajouté.

1 COMMENTAIRE
  • M faye

    C est bien. Dit aziz je salue l’analyse surtout la fin. Tu as raison la nouvelle équipe pourra simplement aménager les conditions de développement et d’amélioration des conditions mais c’est le peuple qui doit travailler On ne peut pas tout attendre d’un gouvernement Soyons pré à mouiller le maillot sinon bjr la déception

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