Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) et ses partenaires ont officiellement lancé le « gender assessment » pour les programmes VIH au Sénégal.
Les acteurs ont profité de cette occasion pour évaluer la prise en compte du genre dans la réponse nationale au VIH.
Dr Safiétou Thiam, secrétaire exécutive du Cnls, a souligné les inégalités dans la prise en charge du VIH au Sénégal, mentionnant que « le VIH sida est une maladie féminine au Sénégal et partout dans le monde. Les femmes sont plus touchées que les hommes, en raison de nombreux facteurs qui exposent les femmes à des inégalités ». Elle a ajouté que « l’accès aux services de santé est souvent limité pour certaines femmes pour des raisons sociales, économiques ou culturelles ». Thiam a également noté que certains services VIH restent sous-utilisés par les hommes et que l’analyse de ces facteurs est nécessaire pour améliorer la qualité des programmes et réduire les inégalités entre les sexes.
Pour les acteurs de la réponse au VIH, une évaluation centrée sur le genre est essentielle pour adapter les programmes de santé de manière équitable et atteindre les objectifs de la procédure accélérée, tout en utilisant efficacement la subvention du Fonds Mondial.
Le Cnls a précisé que « cet atelier vise à informer sur le processus d’évaluation du genre dans la riposte nationale VIH et à impliquer les différentes parties prenantes dans ce processus ».
L’objectif principal est de s’assurer que personne ne soit laissé pour compte dans les efforts pour réduire les inégalités entre hommes et femmes.