Jack Butland (Angleterre) : Victime d’une fracture d’une cheville lors de sa quatrième sélection, en mars dernier face à l’Allemagne (3-2), le gardien de Stoke City ne sera pas la doublure de Joe Hart.
Dani Carvajal (Espagne) : L’ascenseur émotionnel a été violent. Alors qu’il disputait (et s’apprêtait à remporter) sa deuxième finale de Ligue des champions avec le Real Madrid face à l’Atlético (1-1, 5 t.a.b. à 3), le latéral droit a été victime d’une«blessure de grade 2 au muscle ilio-psoas droit».
Raphaël Varane (France) : Lui n’a même pas pu jouer la finale de C1… Sa cuisse gauche l’a lâché quelques jours avant, et son forfait a été officialisé le 24 mai. 24, comme le nombre de matches qu’il venait d’enchaîner avec les Bleus…
Vincent Kompany (Belgique) : Le capitaine des Diables Rouges a été trahi par son corps à de multiples reprises cette saison. La dernière, en demi-finale retour de Ligue des champions à Madrid (0-1, pépin musculaire à la jambe droite) a été celle de trop.
Fabio Coentrao (Portugal) : Le latéral monégasque a vécu une saison galère. Touché à une cuisse, l’ancien joueur de Benfica et du Real a dû tirer un trait sur l’Euro dès le mois d’avril.
Marco Verratti (Italie) : Il devait profiter de cette compétition pour définitivement s’installer parmi les références mondiales à son poste. Raté. Sa pubalgie a traîné, traîné, pour finalement pousser le PSg à le faire passer sur le billard. Adieu l’Euro…
Lassana Diarra (France) : Revenu en grâce il y a à peine huit mois à la faveur de prestations emballantes avec l’OM, le milieu de terrain a dû renoncer après le match amical des Bleus face au Cameroun (3-2), son inflammation au genou gauche l’empêchant d’être à 100%.
Claudio Marchisio (Italie) : Le discret mais essentiel milieu de terrain de la Juventus manquera beaucoup à la Nazionale. Gravement touché au genou gauche au début du printemps, Marchisio ne reviendra à la compétition que dans plusieurs mois.
Ilkay Gündogan (Allemagne) : Une dislocation d’une rotule à l’entraînement, début mai, et voilà une deuxième grande compétition qui s’envole pour le néo-Citizen, qui avait déjà manqué la Coupe du monde 2014 sur blessure.
Marco Reus (Allemagne) : Lui aussi a fait les beaux jours de Dortmund cette saison, et lui aussi avait déjà manqué le titre mondial au Brésil à cause d’un pépin physique. Cette fois, ce n’est pas une cheville mais un adducteur qui a trahi Reus, qui faisait pourtant partie des 27 présélectionnés par Joachim Löw.
Diego Costa (Espagne) : Décidément, son histoire avec la Roja est bien moins idyllique qu’il ne l’imaginait. Deux ans après une Coupe du monde ratée, l’avant-centre de Chelsea ne s’est pas remis à temps d’une blessure à une cuisse pour espérer intégrer la liste des 23 Espagnols