Aux États-Unis, un nouveau procès attire l’attention. Après l’affaire Donald Trump, c’est maintenant Hunter Biden, le fils cadet du président Joe Biden, qui se retrouve devant la justice. Ce lundi 3 juin 2024, son procès pour détention illégale d’arme s’ouvre devant un tribunal fédéral.
Hunter Biden est accusé d’avoir menti sur son état de santé pour obtenir une arme à feu en 2018, alors qu’il luttait contre une dépendance à la drogue. Cette situation, inédite et délicate pour la campagne de son père démocrate, est surveillée de près par les médias.
Ce procès, se déroulant devant un tribunal fédéral, met Hunter Biden sous les feux des critiques républicaines. Ces derniers le considèrent comme une faiblesse pour son père, alors que le procès pénal de Donald Trump continue de faire les gros titres à New York.
En 2018, Hunter Biden a nié son addiction à la drogue sur des formulaires. Par la suite, il a admis ce problème dans son livre « Les Belles Choses » publié en 2021, où il raconte ses combats contre la dépendance. Ce livre pourrait être utilisé comme preuve durant le procès.
La défense d’Hunter Biden affirme qu’il ne se percevait pas comme toxicomane au moment de remplir le formulaire, puisqu’il venait de terminer une cure de désintoxication. Son avocat, Abbe Lowell, soutient qu’il était raisonnable pour lui de croire qu’il n’était plus dépendant à ce moment-là.
En plus de cette affaire de détention illégale d’arme, Hunter Biden fait également face à des accusations de fraude fiscale dans un autre dossier. Pour le procès actuel, il plaide non coupable des trois chefs d’accusation : fausse déclaration sur des documents et possession illégale d’une arme qu’il aurait détenue pendant seulement 11 jours avant que sa petite amie s’en débarrasse.
C’est maintenant au jury de Wilmington, dans le Delaware, de rendre son verdict sur ces accusations.