Etats-Unis : la femme d’Obama fusille Donald Trump

La femme du président des Etats-Unis s’est dite « glacée jusqu’à la moelle » par l’attitude « effrayante » de Donald Trump envers les femmes.

Elle s’exprimait au lendemain de la publication par le New York Times des témoignages de deux femmes, qui ont relaté avoir été victimes de gestes du milliardaire susceptibles de tomber sous le coup de la loi.

Michelle Obama a reproché jeudi à Donald Trump ses propos  » intolérables  » sur les femmes, le candidat républicain accusé d’agressions sexuelles se disant victime de  » mensonges éhontés  » de la part de médias roulant selon lui pour sa rivale démocrate.

 » Quel que soit le parti auquel on appartient, démocrate, républicain ou indépendant, aucune femme ne mérite d’être traitée de cette façon « , a déclaré l’épouse du président américain Barak Obama, dans un discours passionné.
La première dame faisait allusion aux propos vulgaires et dégradants sur les femmes que le milliardaire a proférées en 2005.

Depuis leur révélation il y a une semaine, M. Trump échoue à apaiser l’énorme controverse, même s’il s’est excusé de ses propos graveleux qu’il avait assimilé à des déclarations légères de vestiaire.  » Il ne s’agissait pas de discussions de vestiaire. Il s’agissait d’un homme puissant s’exprimant librement et ouvertement sur un comportement de prédateur sexuel « , a jugé Mme Obama.
Sa situation a empiré depuis mercredi, avec une série de témoignages d’une demi-douzaine de femmes disant avoir été victimes de sa part de harcèlement et d’agressions sexuelles.  » Ces accusations vicieuses selon lesquelles j’aurais eu un comportement déplacé avec les femmes sont totalement et absolument fausses », a réagi le magnat de l’immobilier, qui n’a jamais été autant en difficulté dans sa course à la Maison-Blanche.

 » Ces attaques sont orchestrées par les (époux) Clinton et leurs alliés chez les médias. Je n’ai jamais rencontré ces personnes. Je ne sais même pas qui elles sont. Ce sont des histoires inventées de toutes pièces avant l’élection », a-t-il de nouveau dit jeudi soir lors d’un discours devant des jeunes à Colombus, dans l’Ohio (est).