États-Unis : Kamala Harris accuse Donald Trump de fascisme à l’approche de la présidentielle
À l’approche de l’élection présidentielle américaine prévue le 5 novembre, les échanges entre candidats s’intensifient. Kamala Harris a récemment suscité l’attention en qualifiant Donald Trump de « fasciste » lors d’une intervention publique.
Lors d’une réunion organisée par CNN en Pennsylvanie le 23 octobre, un journaliste a demandé à Kamala Harris si elle considérait Donald Trump comme un fasciste. Elle a clairement répondu : « Oui, je le pense ».
Cette déclaration intervient après que John Kelly, ancien chef de cabinet de la Maison Blanche, a affirmé que Trump pouvait être décrit de la sorte, mentionnant son admiration supposée pour Adolf Hitler. Kamala Harris a soutenu que John Kelly avait « sonné l’alarme » sur la situation.
Dans un contexte où quelques milliers de voix pourraient déterminer le résultat final dans des États clés, Harris affirme que les Américains refusent « un président des États-Unis qui admire les dictateurs et qui est un fasciste ».
Donald Trump, de son côté, n’a pas tardé à répliquer. Il a accusé Kamala Harris des mêmes traits, la qualifiant de « fasciste », « marxiste », et « communiste », sans épargner sa fonction de vice-présidente.
La tension monte alors que les deux candidats renforcent leurs efforts pour séduire les électeurs, multipliant les déplacements et les discours. Les sondages restent trop serrés pour désigner un favori, laissant présager une conclusion âpre de la campagne.
