Aux États-Unis, la campagne présidentielle de novembre continue avec un Donald Trump qui intensifie ses attaques contre Kamala Harris, potentielle candidate du camp démocrate. Lors d’un discours en Floride, le milliardaire a qualifié la vice-présidente de « gauchiste radicale ».
L’ancien président a critiqué Kamala Harris pour ses commentaires sur le Proche-Orient et la guerre à Gaza, affirmant qu’elle a dénoncé les destructions causées par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Pour Trump, ces remarques montrent une aversion de Harris envers Israël et il va jusqu’à l’accuser d’antisémitisme, malgré le fait qu’elle soit mariée à un avocat juif proéminent dans la lutte contre l’antisémitisme.
Trump a déclaré : « Elle n’aime pas les juifs, et elle n’aime pas Israël. C’est comme ça et ça ne changera pas . Avec Joe Biden, elle a donné des milliards de dollars à l’Iran et au Hamas pour financer leur campagne de terreur ! » Il a ajouté : « Contrairement à Kamala-la-gauchiste, je vais soutenir le droit d’Israël à gagner sa guerre contre le terrorisme. Il faut soutenir cela. Il faut qu’ils gagnent et qu’ils en finissent. »
Ces déclarations ont été faites après une rencontre entre Trump et Benyamin Netanyahu, où l’ancien président a insisté sur sa « très bonne relation » avec le Premier ministre israélien. Bien que Trump ait exprimé par le passé son agacement envers Netanyahu pour avoir félicité Joe Biden après sa victoire en 2020, il semble vouloir marquer un soutien ferme à Israël dans le contexte actuel.
Le ministre des Transports, Pete Buttigieg, a estimé que « cela montre qu’il a peur. Cela montre qu’il sait que s’ils se retrouvent tous les deux sur une scène , cela ne va pas bien se terminer pour lui », défendant ainsi la campagne de Kamala Harris sur MSNBC.
De son côté, Netanyahu a salué Donald Trump lors de sa tournée américaine, tout en affirmant vouloir entretenir de bonnes relations avec tous les candidats à la présidence américaine.