Les États-Unis ont affirmé qu’ils n’avaient pas été informés d’un accord de cessez-le-feu de la part du chef du Hezbollah avant son assassinat lors d’une frappe israélienne à Beyrouth.
Matthew Miller, porte-parole du Département d’Etat américain, a précisé aux journalistes que : « si c’est vrai, cela ne nous a jamais été communiqué d’aucune façon ». Cette déclaration fait suite aux propos du ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bouhabib, qui a affirmé que Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, avait accepté un cessez-le-feu juste avant sa mort.
Bouhabib a déclaré à CNN que cette information avait été transmise à la fois aux États-Unis et à la France. Selon lui, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait également approuvé ce cessez-le-feu tel que consigné dans un communiqué conjoint daté du 25 septembre, signé par plusieurs pays et organisations, comprenant les États-Unis et la France.
Ce communiqué conjointe promouvait un cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hezbollah pour permettre des avancées diplomatiques. Hassan Nasrallah a été tué le 27 septembre dans un raid aérien sur la banlieue sud de Beyrouth.