Et si, on parlait terrorisme !!!

Au Sénégal, pour nous cacher le terrorisme le plus meurtrier qui soit pour nous, on nous a rabâché les oreilles, gâché certaines de nos fêtes avec ce terrorisme armé de bombes humaines d’ailleurs qui ne nous menaçait qu’indirectement. Dans ce pays, sévit un terrorisme plus mortel, qui décime des milliers d’entreprises et tuent à petit feu, sans bruit, des milliers de famille. Le terrorisme politique.
Comme les entreprises terroristes, il a des factions qui attentent à nos espoirs de vivre, à notre avenir, à nos ressources et à nos biens. Vous verrez les factions coalisés terroriser nos Institutions Républicaines en faisant sauter les coffres des finances publiques avec des bombes à fragmentations telles la caisse noire opaque de la Présidence, l’Assemblée Nationale, le Cese, le futur Hcct et les fragments non moins dangereux, disséminés çà et là comme les agences, les Pca et autres directions générales à sous. En plus de faire sauter nos coffres, les prises d’otages se multiplient. En ces moments cruciaux d’hivernage, pour un pays qui comptent 70% de ruraux, et qui dépendent de la bonne ou mauvaise saison des pluies, des bonnes ou mauvaises semences de qualité, de la durée réelle de l’hivernage qui a subi des dérèglements notables qui ont impacté ces dernières années sur nos performances agricoles. Le débat est politicien ou politique. Les priorités sont prises en otage par le terrorisme politique.
Comme en Syrie, il semble que le Pouvoir fait la guerre à son peuple en bombardant ses ressources économiques aux étrangers. Les milliards, ces munitions nouvelle génération qui font des dégâts énormes, sont entreposés dans des arsenaux secrets, nous apprend-on. Des factions éparses se proclament défenseurs de ce peuple, en le bombardant de bombes à haute fréquence verbale, ou d’attentats aux révélations. Entre les déflagrations et les tonnes de paroles qui se déversent sur nos têtes, impossible de se faire une Religion sur tous ces envoyés qui veulent qu’on les écoute.
En fin de compte, que gagne le peuple dans ces confrontations ? Pourtant, il est obligé par les évènements de choisir son camp. On ne peut pas y échapper. Le terrorisme politique est partout. Dans les Tatas, les funérailles, les baptêmes, les bureaux, les marchés, partout, le danger nous guette.
Mais, moi, ma question, c’est : Pour qui et pour quoi, ils se battent ?
A ce rythme – là, nous risquons de devenir de vrais réfugiés dans notre propre pays quand le terrorisme politique aura fini de détruire toutes nos priorités et de nous cloîtrer dans ses ghetthos électoraux et ses camps de partisans.

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