Espagne : La Catalogne ferme son bureau à Tel-Aviv en réponse à l’offensive israélienne
Le gouvernement de la Catalogne, une communauté autonome en Espagne, a décidé de fermer son bureau de commerce et d’investissement situé à Tel-Aviv. Cette annonce a été faite mercredi pour exprimer son opposition à la nouvelle offensive d’Israël contre la Bande de Gaza.
Le bureau, qui avait été établi il y a une décennie, va cesser immédiatement ses activités. Selon le gouvernement catalan, il sera inopérant d’ici la fin de la journée.
Bien que ferme, cette décision revêt principalement un caractère symbolique, car le bureau avait déjà suspendu toutes ses missions promotionnelles et commerciales depuis le début des attaques sur Gaza. Il avait toutefois continué à fonctionner de manière restreinte, sans aucune représentation politique.
Le gouvernement catalan socialiste, soutenu par « Catalogne en commun », a pris cette décision, provoquant la désapprobation de Carles Puigdemont. Ce dernier, leader du principal parti d’opposition « Ensemble pour la Catalogne », a dénoncé cette fermeture comme une « grave erreur », sur le réseau social X. Il a critiqué le potentiel « démantèlement » de la Catalogne au profit du pouvoir politique.
Cette action coïncide avec une pression commerciale croissante des pays occidentaux en réponse à l’intensification des combats et du blocus israélien sur Gaza. Mardi, le Royaume-Uni avait suspendu ses négociations commerciales avec Israël. De son côté, l’Union européenne a fait part de son intention de réexaminer son accord d’association avec Israël.
De plus, le Royaume-Uni, la France et le Canada ont prévenu Israël de « mesures concrètes » si les opérations militaires dans la région ne cessaient pas. Pendant ce temps, les Nations unies ont rapporté qu’aucune aide n’avait été distribuée à Gaza, mettant en danger immédiat 14 000 nourrissons en quête de nourriture et de compléments vitaux.
Selon les dernières informations, le nombre de victimes liées à la campagne militaire israélienne s’élève à environ 53 700 depuis octobre 2023. Ce bilan est rapporté par les publications d’Anadolu, traduites par Mourad Belhaj.
