Entre le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur et le ministre de l’Enseignement supérieur c’est la guerre totale. Le enseignants ne veulent pas entendre parler de la loi sur l’autonomie des universités et exigent même son retrait pur et simple du circuit administratif. Ils ont appelé le président de la République à ne pas la promulguer. Le SAES considère cette loi comme un recul dans la gestion des universités. Pire, disent les enseignants, elle a été concoctée sans y associer la communauté universitaire.
Le ministre Mary Teuw Niane campe sur sa position. Il n’est pas question de retirer cette loi. Les enseignants ont été associée à la loi, ils ont tout faux quand ils disent qu’ils n’ont pas été association à l’élaboration du texte, dit le ministre face à la presse.
C’est parti donc pour une année universitaire mouvementée quand on sait que le SAES n’est pas du genre à reculer face aux intimidations et autres harcèlements. Yankhouba Seydi , le coordonnateur de SAES pour l’Université Cheikh Anta Diop a déjç donné le ton. Face aux menaces de coupe sur les salaires agitées par le ministre, le syndicaliste dit qu’il n’a qu’à faire ce qu’il veut.
Ce mercerdi, le SAES va clôturer ses 72 h de grève par une marche. Occasion pour le syndicat de démonter les arguments de Mary Teuw Niane pour justifier la loi de la discorde
