El Hadji Dame Dramé: « El Hadji Fallou Mbacké constitue un trésor inépuisable de vertus et de bonnes conduites… »

Le « Kazu Rajab » marque l’anniversaire de la naissance de Serigne Fallou Mbacké, une figure emblématique du mouridisme. El Hadji Dame Dramé, intellectuel octogénaire fut le secrétaire particulier du deuxième Khalife général des mourides, durant les 23 ans que ce dernier à été à la tête de l’établissement Mouride. Qui de mieux placé que lui pour raconter ce soufi? El Hadji Dame Dramé est revenu, dans l’Obs, sur quelques séquences ayant marqué la vie de El Hadji Fallou Mbacké « Galass ». 

Serigne Fallou est célébré depuis, bientôt, une quarantaine d’années. La tradition de la célébration du « Kazu Rajab », remonte aux années 60, plus précisément à l’an 1963. Cette année-là, son anniversaire venu, Serigne Fallou quitta Touba quelques temps avant le coucher du soleil pour se rendre à Darou Salam, son lieu de naissance, afin d’y passer la nuit en prières. Le lendemain, au sortir de sa retraite, il se rendit au domicile de Serigne Afia Niang.

L’accueil fut chaleureux et empreint de piété. Le premier repas qui a été servi, à l’occasion de la célébration du « Kazu Rajab », a été préparé par Sokhna Asta Wâlo Niang, mère de Serigne Abdourahmane Bousso. Pour donner à l’événement un caractère festif, à la dimension de l’immense honneur que Serigne Fallou venait de faire à Serigne Afia Niang, on servit du thé, des biscuits entre autres friandises. Il faut préciser cependant que, pour cette première édition, tout se passa dans la plus stricte intimité familiale, avec la participation de Serigne Afia Niang, Serigne Abdou Rahmane Bousso et Serigne Abdou Chakor.

El Hadji Dame Dramé de revenir sur le personnage de Serigne Fallou: « El Hadji Fallou Mbacké constitue un trésor inépuisable de vertus et de bonnes conduites, doublé d’un personnage immense dont il est difficile de cerner tous les contours et particularités. Car, tous les faits et actes d’El Hadj Falilou Mbacké frisent l’exploit et rendent perplexes, tant dans leur essence propre que dans le contexte où ils ont été posés« , précise l’ancien secrétaire particulier du deuxième Khalife général des mourides.

 

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