Égyptiens, Jordaniens et Français incitent Israël à stopper les hostilités à Gaza

Les dirigeants de l’Égypte, de la Jordanie et de la France ont exhorté la communauté internationale à faire pression sur Israël pour cesser ses attaques contre la Bande de Gaza. Cette déclaration a été faite à l’occasion d’un sommet sur Gaza qui s’est tenu au Caire. Abdullah II, le roi de Jordanie, a mis en garde contre les conséquences des frappes continues, soulignant les risques de chaos régional.
Lors de cette rencontre, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président français Emmanuel Macron et le roi Abdallah II ont insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu. Dans un communiqué de la Cour royale de Jordanie, ils ont appelé à la reprise de l’aide humanitaire pour prévenir la crise grandissante à Gaza.
Le roi Abdallah II a mis en lumière l’impact potentiel des attaques israéliennes, qui pourraient réduire à néant les efforts diplomatiques et humanitaires. Il a souligné l’importance d’une solution à deux États pour garantir la paix et la stabilité dans la région, tout en refusant toute forme de déplacement des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
Les trois leaders ont également fait appel à la communauté internationale, en particulier aux pays de l’Union européenne comme la France, pour soutenir les efforts de reconstruction de Gaza. L’objectif est de parvenir à un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.
Le sommet intervient alors que les violences en Gaza s’accentuent. Selon des informations antérieures, près de 1 400 personnes ont perdu la vie et des milliers ont été blessées suite aux attaques israéliennes. De plus en plus d’accusations de crimes de guerre et de génocide pèsent sur Israël devant des instances internationales comme la Cour internationale de justice.
Comme rapporté par l’agence Anadolu, en novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt pour des dirigeants israéliens pour leur implication présumée dans ces crimes. Ce développement juridique ajoute une dimension supplémentaire à la situation tendue dans la région.
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