Le président égyptien, Abdel Fatah Al-Sissi, a fait une déclaration controversée refusant l’accueil des réfugiés de Gaza en Égypte. Cette déclaration intervient dans un contexte de conflit intense dans la bande de Gaza avec des bombardements israéliens et une crise humanitaire exacerbée.
Sissi a justifié sa décision en expliquant que l’Égypte ne peut pas accueillir des millions de réfugiés car cela serait une catastrophe pour le pays. Il a également exprimé son inquiétude quant à une possible déstabilisation de la Palestine si les Gazaouis étaient forcés de se déplacer vers l’Égypte. Cette déclaration a été faite lors de la réception du chancelier allemand Olaf Scholz au Caire le 18 octobre.
La décision du président égyptien a été vivement critiquée, notamment par les Palestiniens et les ONG humanitaires. Hanan Ashrawi, membre du Conseil central palestinien, a qualifié cette décision d’inhumaine, soulignant le devoir de l’Égypte d’accueillir les réfugiés de Gaza.
Il est à noter que l’Égypte a des relations tendues avec le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza. Il est donc possible que la décision de Sissi ait été influencée par les États-Unis, principal allié de l’Égypte, mais également allié important d’Israël.
En plus des tensions politiques, la situation humanitaire à Gaza est particulièrement préoccupante. La bande de Gaza est sous blocus israélien depuis 2007, une situation qui a conduit à une grave crise humanitaire et à un taux de chômage record de 60 %.
Le Hamas a appelé la communauté internationale à intervenir pour lever le blocus. La situation est d’autant plus critique que les hôpitaux sont débordés et que les infrastructures sont en ruines. La pression est forte sur la communauté internationale pour intervenir et mettre fin au conflit.
Tu es indigne d’être arabe musulman