Effervescence et soucis à la Foire de Dakar
La 32e Foire Internationale de Dakar se déploie au CICES, lieu vibrant et animé depuis le 28 novembre. C’est un carrefour culturel et commercial prisé par des publics divers.
Les lieux sont animés dès l’entrée : taxis en mouvement, voyageurs pressés, vendeurs de tickets dynamiques. À l’intérieur, le rythme monte entre concerts et stands. Le Rwanda et la Guinée, pays d’honneur, exposent leurs richesses culturelles.
Si l’ambiance est électrique, Madame Mandian du stand de Sédhiou note une rareté de la clientèle. « Les clients sont peu nombreux », constate-t-elle. Les commerçants se disent obligés de baisser les prix pour attirer les acheteurs. Le manque d’affluence touche également Tambacounda, Kaolack et Kédougou.
Parmi les produits présentés, le fonio, l’huile de palme et les jus de gingembre ou de bissap ne démarrent pas. À l’extérieur, marchands ambulants et vendeuses de sandwichs tâchent aussi d’attirer l’attention des visiteurs.
Les concerts et spectacles artistiques visent particulièrement les jeunes. Moustapha, vendeur de tickets, indique que les après-midi sont très courues.
Un élève, Pape Samba Diop, avoue son intérêt pour les démonstrations douanières, bien que son rêve soit de devenir ingénieur en génie civil.
La sécurité est assurée par la Légion de Gendarmerie, malgré quelques soucis logistiques pour les automobilistes.
Le CICES, fondé en 1974 par Senghor, n’occupe plus que 20 hectares sur les 107 d’origine, reflétant une évolution marquée.
La FIDAK, sur le thème de l’événementiel économique pour la promotion touristique, se poursuit jusqu’au 15 décembre 2024.