Au centre de traitement des malades de Guéckédou, tout le monde ne parle que de cette femme. Ella a accouché la semaine dernière. Et depuis, elle est en voie de guérison. Une exception puisque d’ordinaire les femmes enceintes victimes d’Ebola perdent leur enfant.
« Au début, ça n’allait pas bien du tout. On n’espérait plus pour elle parce qu’elle était désorientée, elle ne restait pas tranquille. A un moment, on a pu la gérer. Ça commençait à aller mieux, c’est-à-dire qu’elle n’avait plus de fièvre et ne présentait plus les signes graves d’Ebola. Mais on ne percevait plus les bruits de l’enfant. On pensait tous que le fœtus était mort in utero. On attendait que la nature fasse son œuvre et ce qui finalement a eu lieu avant-hier », raconte Marie-Claire, docteur au centre de Médecins sans frontières.
Il faudra attendre encore trois semaines pour savoir si le bébé développe ou non la maladie. Pour l’heure, sa maman refuse de lui donner un prénom.
RFI