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Dr Papa Abdoulaye Seck vante le riz local en l’appelant «Moss doli»

La production du riz de cette année a été la dominante  de l’entretien du ministre de l’agriculture et  de l’Equipement rural dans l’édition du journal Le Quotidien de ce mercredi. Papa Abdoulaye Seck a mis, entre autres, l’accent sur l’amélioration de la qualité du riz local. Ayant fait remarquer que tous les riz sont cultivés, il a suggéré qu’on donne au riz local le nom de «Moss doli» au nom de «thiébou mbay mi».

Selon le ministre, «le riz local est absolument rentable. La meilleure façon de convaincre les gens, c’est d’assurer la qualité. Il y a une amélioration substantielle de la qualité du riz local. En tout cas, tous ceux qui ont commencé à consommer ce riz, ne veulent plus du riz importé».

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Une préférence, dit-il, qui «résulte d’abord d’une meilleure qualité organoleptique (variétés aromatiques et autres) et de la plus grande digestibilité de notre riz. Il s’y ajoute la fraîcheur du riz local qui contraste avec la très longue durée de conservation du riz importé, provenant généralement vieux de stocks de qualité sanitaire et diététique non garantie».

Mieux, argue-t-il, «si on arrive à assurer une bonne qualité, et c’est ce qu’on est en bonne voie de faire,  en montant des rizeries partout dans le pays, nous gagnerons le pari de l’autosuffisance rizicole. Et je m’étais permis de dire  que «thiébou mbay mi», c’est un non-sens car tous les riz sont cultivés. Donc, le riz local, on peut l’appeler «moss doli» parce que tous ceux qui y ont gouté en demandent encore. En définitive, il faut éviter tous ces préjugés, nous avons une bonne qualité de riz».

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