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Dr. Boly Diop sur la fièvre Crimée-Congo : "Tous ceux qui travaillent autour du bétail sont exposés"

Le chef de la Division surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action sociale s’est prononcé mardi sur la particularité de la Crimée-Congo qui partage les mêmes symptômes que le paludisme.

Dr. Boly Diop explique, en effet, que « le plus souvent, on ne peut pas le différencier du paludisme sur le plan des symptômes à moins de faire un prélèvement et d’envoyer au laboratoire ».

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D’après l’épidémiologiste, s’est exprimé sur les ondes de Radio Sénégal International (Rsi), la pathologie est une zoonose, elle se transmet de l’animal à l’homme.

« Tous ceux qui travaillent autour du bétail sont exposés, notamment les vétérinaires mais aussi ceux qui travaillent dans les abattoirs. C’est une maladie potentiellement grave si on ne prend pas tôt les patients », a prévenu le médecin.

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Selon le docteur Boly Diop, les manifestations essentielles de cette maladie c’est la fièvre associée aux maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, une sensation de fatigue intense. Ce qu’il faut retenir selon le praticien, c’est le recours aux soins précoces parce que ces fièvres hémorragiques virales partagent leur tableau clinique avec beaucoup de maladies.

Pour rappel, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridés, transmis par les moustiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec un taux de létalité de 10 à 40%.

Elle peut également se transmettre de personne à personne, lors de l’inhalation de gouttelettes infectées (toux, éternuement) ou par un contact direct avec du sang ou des excréments/sécrétions de personne infectés (selles, urine, vomi, sueur, sperme).

Si les signes de la maladie sont nombreux (fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, vertiges, sensibilité des yeux à la lumière, sauts d’humeur, diarrhées et somnolence), aucun vaccin ne permet à ce jour de la soigner, chez les humains ou les animaux. De quoi inquiéter les Sénégalais face à une éventuelle propagation de cette maladie.

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