Une éditorialiste renommée de la version américaine du magazine Elle affirme, dans un entretien au magazine New York publié vendredi, avoir été violée par Donald Trump en 1995 ou 1996 dans un grand magasin de luxe new-yorkais.
Aujourd’hui âgée de 75 ans, E. Jean Carroll raconte avoir croisé par hasard l’ancien promoteur immobilier, qu’elle connaissait, à l’entrée de Bergdorf Goodman, situé dans le quartier huppé de l’Upper East Side, à Manhattan.
Deux amies dans la confidence
Donald Trump lui aurait d’abord demandé de l’aider à chercher un cadeau pour une femme, ce qu’elle aurait accepté, avant de lui révéler qu’il s’agissait d’elle. Le futur président des États-Unis lui aurait ensuite demandé d’essayer de la lingerie et se serait dirigé avec elle vers les cabines d’essayage, ce que l’éditorialiste aurait pris, selon elle, pour une blague. Il se serait alors enfermé avec elle dans une cabine, avant de l’embrasser de force puis de la violer. Après s’être débattue, en vain, durant plusieurs secondes, E. Jean Carroll aurait fini par se défaire de son agresseur et s’enfuir.
Elle explique ne pas avoir porté plainte à l’époque par peur des représailles, mais en avoir parlé à deux amies journalistes, qui ont toutes deux confirmé à New York avoir entendu la même version de l’histoire racontée par la victime présumée. Elle rappelle que 15 femmes ont déjà accusé publiquement Donald Trump de les avoir agressées sexuellement, ce que l’intéressé a réfuté.
Outre l’interview, l’éditorialiste livre son témoignage dans un ouvrage autobiographique, «What Do We Need Men For? A Modest Proposal» (Pourquoi avons-nous besoin des hommes? Une proposition modeste), dans lequel elle évoque d’autres agressions dont elle dit avoir été victime de la part d’autres hommes.
«Cela devrait être vendu au rayon fiction»
«Je n’ai jamais rencontré cette personne de ma vie», a réagi le président américain dans une déclaration écrite. L’une des photos illustrant l’article du magazine New York le montre pourtant en train de plaisanter avec E. Jean Carroll et son mari.
«Elle essaye de vendre un nouveau livre. Cela devrait vous faire comprendre quelles sont ses motivations», a ajouté Donald Trump. «Cela devrait être vendu au rayon fiction». Le président s’en est aussi pris au magazine New York, un titre «qui se meurt» et essaye «de se relever en publiant des fausses informations (fake news)».
In next week’s cover story, E. Jean Carroll shares for the first time her violent encounter with Donald Trump. The coatdress she was wearing that day has hung in her closet ever since; she wore it again for the first time for her portrait with New York https://t.co/yPaLsRoVcH pic.twitter.com/Tx2HAzt1mi
— New York Magazine (@NYMag) 21 juin 2019
Eugene senghor dagua ham trump walla daguena deukone América damay lath rek
Pape Diène, ce Trump était un vrai kathior,un obcédé.Ce n’est pas la première plainte de ce genre9
Chers senégalais en voici une preuve de la vraie démocratietrop diferente de celle du Sénégal
Donald Trump au moins est mieux que Macky Sall il séduit les femmes mais il n’est pas un Sall voleur de son peuple.
Elle veut simplement vendre son livre..