Djiby Thiao, maire de Réfane, appelle à soutenir la gestion hydraulique rurale

Le maire de Réfane, Djiby Thiao, exhorte les habitants de sa commune à ne pas compromettre les efforts de l’État dans le secteur de la gestion hydraulique rurale. Cette déclaration accompagne l’initiative conjointe de l’Office des forages ruraux (OFOR), du fermier Aquateck Sénégal, de la commune de Réfane et de leurs partenaires, pour lancer la première phase du Projet de densification du réseau hydraulique.
Ce projet ambitieux, réalisé en partenariat avec l’Adeframs et le Syndicat des eaux d’Îles de France, vise à raccorder les villages de Ndorong Malick, de Coky ainsi que le lycée de Réfane au forage de Rewmao. Soulignant l’importance de cette démarche, le maire Djiby Thiao a révélé que l’OFOR a contribué avec la fourniture de 3 km de conduites de diamètre 110, tandis qu’Aquateck Sénégal a mobilisé d’importants moyens. La mairie de Réfane a également apporté une contribution de plus de 5 millions de francs CFA.
Djiby Thiao a insisté sur le fait qu’il est essentiel de laisser le fermier mener à bien ses activités pour optimiser l’accès à l’eau potable, élément crucial pour soulager les difficultés des habitants. Il a rappelé que le coût de l’eau puisée au puits traditionnel est non seulement élevé but comporte aussi des risques sanitaires. En comparaison, l’eau distribuée via les réseaux d’adduction revient à un tarif réduit de 250 FCFA par mètre cube.
Le Directeur général d’Aquateck Sénégal, Ansou Gnabaly, a précisé que la réforme hydraulique actuelle rencontre quelques résistances, mais il reste essentiel que l’État central, par l’intermédiaire de l’OFOR et les fermiers comme Aquateck, continue à gérer l’eau dans les régions de Diourbel et Thiès. La distribution d’eau à Réfane est assurée avec plusieurs sources d’énergie, parmi lesquelles le solaire, l’électricité et un groupe électrogène.
Selon Mor Ngoné Niasse, Directeur de l’exploitation, lorsque l’on permet à Aquateck de travailler librement, comme c’est le cas à Rewmao, Keur Samba Kane et Keur Ngalgou, aucun problème n’est à déplorer. Actuellement, sur les 133 forages qui relèvent de leur périmètre, il n’existe aucun souci majeur.
Ces informations ont été corroborées par un article publié par nos confrères de Sud Quotidien.