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Diourbel-La vérité sur la filière arachidière: Le directeur de l’Agriculture revient sur la campagne de 2014-2015

Dans son édition d’hier, le journal Le Soleil avait titré «La campagne de commercialisation arachidière a été catastrophique dans la région de Diourbel». Donnant suite à ces propos fallacieux entretenus par certains responsables de la filière arachidière, le directeur de l’Agriculture apporte la lumière sur ce qui a été réellement fait dans la région de Diourbel. A ce sujet, il est à noter que, lors de la précédente campagne de commercialisation arachidière, les prix pratiqués dans les «loumas» (marchés hebdomadaires) étaient supérieurs à 200 F Cfa  au début de la campagne de collecte, ce qui avait poussé les producteurs à vendre leurs productions dans les « loumas » plutôt que dans le circuit officiel mis en place par l’Etat.

Pour rappel, le gouvernement avait soutenu le prix fixé par le CNIA (Comité National Interprofessionnel de l’Arachide) qui était de 200 F Cfa  alors que le prix économique tournait autour de 140 F Cfa. C’est un soutien qui consiste à signer un protocole avec les huiliers pour compenser le déficit qui a été de 12,3 milliards, l’année dernière, alors que cette année, il est d’environ 3 milliards.

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A la suite de la signature de ce protocole qui garantit le remboursement du déficit aux huiliers, ces derniers  avaient tardé à démarrer les activités d’agrément et de réception, en brandissant la thèse d’un déficit de financement.

Au même moment, les exportateurs avaient investi le marché pour acheter les productions à un prix supérieur à 200 F Cfa. Voilà ce qui explique pourquoi les huiliers ont eu un niveau de collecte faible par rapport aux prévisions. Il faut signaler que le volume total collecté (exportation + huilerie + semences) était de  282 064,903 tonnes, soit un taux de 40% contre 25% de moyenne nationale et 44,2% pour la dernière campagne. Les exportations qui étaient de moins de 1000 tonnes en 2013/2014 sont passées à plus de 153 000 tonnes en 2014/2015, ce qui est un niveau jamais atteint au Sénégal.

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Par ailleurs, il faut ajouter, aussi, l’installation tardive de l’hivernage à laquelle l’Etat a su faire face en mettant en place 24 000 tonnes de semences certifiées et un programme d’adaptation. C’est tout cela qui a permis de renforcer la productivité et minimiser, ainsi, les risques grâce à la mise en place de cette stratégie appropriée venue du ministère.

(Source : Direction de l’Agriculture, Email : da@orange.sn)

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