Le 31 mai 2023 aura lieu le lancement du dialogue national autour de la situation politique délétère que traverse notre pays le Sénégal. En tant que citoyenne, la solution que je préconise pour sortir le Sénégal de cette impasse est la suivante :
Tout d’abord, le respect total des règles collectives est le garant de la concorde sociale. Que chaque citoyen.ne sache que le DEVOIR s’impose devant le DROIT.
C’est bien beau de parler des droits humains. Mais ce qu’il faut avant tout retenir est qu’aucun DROIT n’est possible si le DEVOIR n’est pas effectif.
Nous vivons dans une société humaine différente de celle de la jungle où le droit du plus fort s’impose sur ceux des autres.
Et c’est parce que justement, notre essence humaine profondément encline à l’harmonie et à la paix, a toujours été pour une société égalitaire et juste dans laquelle chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité. Mais ceci a un prix. C’est le DEVOIR CITOYEN.
• Le devoir d’apporter sa contribution à tout se qui nous sert de viatique dans notre
société humaine de façon responsable et honnête ;
• Le devoir de se protéger les uns les autres ;
• Le devoir de connaître ses limites en tant que « Être libre »;
• Le devoir de se plier aux règles collectives établies, car chaque jour est un défi pour
conserver la vie, la liberté et la sécurité.
Ainsi, concernant la situation politique actuelle du Sénégal, pour calmer toutes les tensions, en tant que citoyenne, je préconise ceci :
1/ – en premier lieu :
Que le Président de la République renonce « humblement sans contrainte » à se représenter à nouveau comme candidat aux présidentielles de 2024. Car rien ne doit entacher son legs. Ce qu’il a donné durant ces douze années consacrées à servir le peuple vaut mieux que cinq années supplémentaires contestées par une partie du peuple. Malgré les manquements que d’aucuns lui reprochent dans sa gestion, l’excellent travail qu’il a effectué, fait qu’il reste incontestablement le plus grand bâtisseur depuis les indépendances en termes d’infrastructures, d’amélioration des conditions de vies des populations, d’équité territoriale, en terme d’éducation, de santé, de sécurité, d’innovation technologique, etc. En plus d’une image respectable auprès de ses pairs sur la scène internationale. Son legs nous sert aujourd’hui et servira les générations futures. Je prie Dieu que rien ne ternisse un tel sacrifice au service du peuple. Amine !!!
2/ – en second lieu :
Que l’affaire Sonko/Adji Sarr soit traitée à l’amiable d’abord à huit clos entre les deux citoyens sous la supervision de nos guides religieux musulmans et chrétiens et autorités coutumières. Que chacun s’accorde à pardonner l’autre tout en sachant que la paix vaut plus que la haine.
3/ – en troisième lieu :
Que Khalifa Sall et Karim Wade soient amnistiés mais aussi qu’ils restituent les deniers publics que la justice leur reproche d’avoir dilapidés.
4/ – en quatrième lieu :
Que la question du parrainage soit revue. A la place du choix sélectif des candidats imposés par quotas de signatures, que les +de300 partis politiques existant au Sénégal se regroupent en coalitions en fonction des mêmes idéaux pour créer des (05) cinq grands courants politiques en vue de préparer les futures élections présidentielles qui auront lieu en 2029.
5/ – Et cinquième et dernier lieu :
A la place des élections présidentielles de 2024, qu’un référendum soit rapidement organisé dans ces derniers mois de l’année 2023 pour la mise place d’un « Régime Administratif Spécial quinquennal » transitoire composé de citoyen.nes sénégalais.es de tous bords, sélectionnés rigoureusement selon leurs profils et compétences, à travers une liste de candidatures présentée au peuple pour choisir le nouveau président de transition et les membres du gouvernement.
Ce Régime Spécial quinquennal sera chargée d’appliquer à la lettre les conclusions des Assises nationales en synergie avec le programme de développement économique et social en cours qui est le PSE (Plan Sénégal Émergent). Le tout exécuté sous la supervision de l’Assemblée Nationale et des Corps judiciaires de l’Etat. Chaque administration que compose le gouvernement de ce Régime Spécial quinquennal transitoire sera accompagné par un corps de contrôle chargé de superviser l’exécution effective des conclusions des Assises nationales et du PSE.
Car si je comprends bien, ce sont d’honnêtes citoyens de tous bords qui ont été consultés lors de ces Assises nationales pour apporter leur contribution à la bonne marche de la société sénégalaise et également d’autres ont été sollicités pour mettre en place cet ambitieux plan de développement économique et social qu’est le PSE.
Ces conclusions ne peuvent pas restées enfermées dans les tiroirs après tout l’effort et l’énergie consacrés dessus. Ce serait une trahison à l’égard de l’intelligence collective citoyenne. Au contraire, ces conclusions doivent venir renforcer les atouts du PSE.
Et travers ces conclusions des Assises nationales et les atouts du PSE, c’est là où l’initiative SenMESURe est un excellent levier pour re-dynamiser et mobiliser les ressources citoyennes pour que TOUS ENSEMBLE, nous puissions prendre à bras le corps « notre Engagement citoyen » au service de la nation, « notre Souveraineté » en tant que nation libre et travailleuse qui se bat pour son bien-être et le partage équitable de ses ressources et enfin la défense de « notre Unité » socle de notre paix sociale.
Tous ENSEMBLE pour préserver ce que nous avons en commun et qui nous est tous cher – le Sénégal.
Voilà en tant que citoyenne sénégalaise éprise de paix et de justice, ma modeste contribution au dialogue national tant attendu et souhaité par tous pour sortir notre pays de cette impasse politique.
Vive la concorde sociale dans le respect total des règles collectives.
PS : À défaut de mettre en place ce « Régime Administratif Spécial quinquennal » pour trouver un consensus salvateur, le droit sera dit par le Conseil Constitutionnel par rapport à la candidature du Président de la République Macky Sall. Le droit sera également dit sur le dossier Sonko-AdjiSarr en cours de jugement.
Alors, advienne que pourra car le respect de la justice et des institutions est fondamental pour un état de droit. « DURA LEX SED LEX » – La loi est dure mais c’est la loi.
Au nom de la Paix, que Dieu nous Éclaire.
Amine.
One love
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MaremKANTE
Plume citoyenne
Dimanche 28 mai 2023.
Mort de rire, le devoir avant le droit ?? Les manipulations commencent !!! En fait elles ont commencé depuis longtemps avec toute cette faune de journalistes a la solde,de magistrats a la solde etc’…qu’ils nous disent juste,ces manipulateurs où,sur quelle charte sont les « devoirs humains » puis sur quelle charte sont inscrites et énumérés les droits humains??? Pauvre Senégal