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Des vautours de compagnie, Par Moïse Rampino

‘’ L’argent mène à tout, à condition d’en sortir… beaucoup.’’ – Claude Aveline.
Pour assurer la stabilité de son pouvoir, Macky Sall a misé sur la facilité en s’appuyant sur un cercle restreint de piteux hommes de média. Après avoir réussi avec brio à lui confectionner un manteau, qui s’est révélé être trop ample pour lui, ces apôtres du mensonge au savoir douteux continuent sans méthode ni intelligence de lui faire croire que la confiance du peuple se conquiert à partir de slogans crétinisants tels que la restauration des valeurs ou la traque des biens mal acquis.

Conséquence, la propagande a pris le dessus sur les réponses adéquates aux problèmes socio-économiques. Plus tôt que d’entamer les restructurations qui pourront permettre de poser les jalons de l’émergence ses conseillers préfèrent évoquer les poursuites judiciaires qu’ils font peser sur la tête de certains opposants, reconnus pour leurs compétences et leurs honnêtetés. En réalité, ces grogneurs professionnels sont plus aptes à vider leurs rancunes démesurées que d’assurer le bien être de leurs compatriotes.

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Il est déplorable de constater que des justiciers sous ordres font tout pour réduire, sur la base des fausses rumeurs colportées, le leader de l’opposition, Karim Wade, au silence. Le goujat de la communication Souleymane Jules Chaudpain, qui a le cœur endurci dans la méchanceté gratuite en raison de son passé tumultueux, s’est ingénié pour avoir de quoi subsister au canada à noircir par des contrevérités grossières l’ancien ministre des infrastructures. Les vociférations de cet attardé mental, reprises et réconfortées par le pouvoir en place, se sont révélées, à l’heure des faits, être le fruit de son imagination.

Pour preuve aucune de ses rengaines n’a su résister à l’épreuve du temps, qui du reste est le meilleur des juges. Au fil des jours, les unes s’évanouissent, comme dans une série de crise épileptique, après les autres. Ce garçon de course de Mariéme Faye Niang qui ne brille que dans l’art de diffuser des menteries, s’il était doté un tant soit peu d’un peu d’intelligence, il aurait trouvé la clé susceptible de résoudre les problèmes des sénégalais.

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Son appétit sans limite pour le bien-être matériel et son avidité pour l’argent démontre que cet opportuniste s’était révolté non pas pour l’intérêt des sénégalais mais pour obtenir un retour sur investissement conséquent. L’histoire retiendra qu’il a habité, aux frais des contribuables sénégalais, des mois durant dans un hôtel de la place où la nuitée s’élève à plus de 167 000 FCFA tandis qu’à quelques jets de pierres les étudiants dépourvus de leurs bourses mensuelles vivent dans la misère la plus odieuse.

Pendant que les sénégalais de l’autre bord survivent au jour le jour, un autre de ses thuriféraires soit disant conseiller, ne s’est pas gêné à cumuler deux salaires. L’ancien PCA de l’ANAM, Abou Abel Thiam, aura beaucoup de mal à convaincre qu’il n’agit pas en fonction de ses intérêts purement individuels. Cet instituteur bardé de faux diplômes, qui s’est mué hasardeusement en communicateur, s’évertue à plaire à son maitre pour légitimer ses 14 millions de FCFA mensuels, quitte à vilipender ses adversaires politiques.

Cet émolument aurait pu permettre à 777 étudiants d’avoir une demi-bourse mensuelle de 18 000 FCFA. Malheureusement, ces incapables se soucient peu de ceux pour qui ils règnent au pinacle du pouvoir. Ces nouveaux types de prédateurs sont entrain de pérenniser, sans le savoir, la misère qui affecte les sénégalais en puisant dans les deniers publics pour garnir leurs poches vides et grossir leurs comptes situés dans des paradis fiscaux. Leurs uniques soucis consistent à conserver leurs privilèges, rien d’autre.

A cette bande de minables kleptocrates, s’ajoute le prédateur-né des ressources nationales habitué à des pratiques malsaines de pillages de deniers publics. El Hadj Hamidou Kassé doit avoir la mémoire vraiment courte pour venir écumer sans vergogne les plateaux des différents organes de presse. Cet adepte de la politique du ventre plus connu dans la volatilisation des milliards de la Sspp le soleil que dans la publication d’œuvres philosophiques continuent de défier le peuple sénégalais en bombant son torse couvert d’argent acquis malhonnêtement. Dans tous les cas, il n’a pas intérêt à se perdre dans ce jeu vu le rapport accablant de la cour des comptes qui plane sur son dos. L’épée de Damoclès qui a eu raison de Mamadou Seye peut l’emporter à tout moment.

De toutes les façons, il répondra un jour ou l’autre de sa gestion hasardeuse du budget de cette société nationale. Il est vraiment injuste de voir ce vil prédateur de la chose publique s’ériger en moralisateur simplement parce qu’il a décidé de chanter les louanges de son protecteur. Son successeur croupit actuellement en prison pour des faits beaucoup moins graves. Cette immunité dont il continue de bénéficier est assez révélatrice de l’immixtion de la présidence dans l’instrumentalisation éhontée de cette justice téléguidée.

Cette classe de flagorneurs qui s’abrite derrière la presse pour s’accaparer des richesses de l’Etat ne mérite la moindre once de respect. Ces imposteurs foncièrement obnubilés par leurs prospérités personnelles continuent, malheureusement pour eux, de distiller par le truchement de la presse notamment étrangère, telle que Jeune Afrique connu pour sa malléabilité, des élucubrations inventées de toutes pièces pour endormir les sénégalais et mieux voler leurs biens. Ils n’arrêteront pas la propagation de nouvelles mensongères puisque c’est avec cette arme que leur maitre, Michelin, est arrivé au sommet de l’Etat. Ils ne risqueront jamais d’emprunter le chemin inverse au risque de tout perdre et d’accélérer leur chute, qui du reste est imminente.

Moïse Rampino

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